« Nous voterons contre cette délibération en raison de notre opposition à cette flexibilité tant vantée par les défenseurs d’un système ultralibéral qui, au final, laisse peu de place à l’humain.
Dans ce rapport, il est décrit un monde idyllique de l’entreprise dans lequel il n’y aurait aucun rapport de pouvoir ou de subordination entre les employés et les employeurs. Permettez nous de le réfuter.
Il est aussi question d’innovation, mais le prêt de main d’œuvre est un dispositif encadré par la loi depuis presque 10 ans. Il n’a été que peu utilisé et a largement montré ses limites tant du côté des employeurs que des employés.
Les chiffres de la première expérimentation dans le rapport appuient mon propos.
Dans un contexte de reprise économique annoncée et de prise de conscience de l’urgence à engager des transitions économiques et écologiques, ce dispositif est au mieux obsolète, au pire inutile. »