Alors que divers édiles et poids lourds politiques optent pour la dépénalisation du cannabis, nous les communistes rappelons que pour nous, la lutte contre la drogue reste une priorité.
La situation faite aux jeunes est responsable du fléau de la drogue. Avec un vrai travail, un vrai salaire, une vraie formation, beaucoup de jeunes ne tomberont plus dans cet enfer.
On peut faire reculer la drogue et combattre ce poison par des mesures draconiennes en s’attaquant véritablement aux gros bonnets. La drogue tue, pourrit la vie. Nous devons engager tous les moyens pour combattre ce fléau. Il ne faut pas baisser les bras, il faut lutter contre toute banalisation.
A l’école, à l’université, dans les entreprises, tout doit être entrepris pour informer, sensibiliser dès le plus jeune âge. Il faut donner les moyens de décider d’initiatives, des subventions à tout projet d’action contre la drogue dans les quartiers, les lycées, les cités. Il faut créer des postes de travailleurs sociaux. Il faut créer des centres de soins adaptés aux besoins des quartiers, de la ville, financés par le ministère de la santé. Il faut mieux réglementer la vente des produits pharmaceutiques de substitution. Chaque jeune toxicomane a droit à une place en centre de cure.
S’attaquer aux trafics : tout d’abord, soigner les malades. Ensuite condamner sévèrement ceux qui trafiquent et transportent de la drogue. Fortunes et patrimoines des barons de la drogue doivent être confisqués et affectés à la lutte contre la drogue. Contrôlons les mouvements de capitaux et levons le secret bancaire, mettons fin aux pratiques d’indicateurs qui protègent les petits comme les grands trafiquants. Supprimons les paradis fiscaux et institutions servant au blanchiment de la drogue. Mettons en œuvre une véritable coopération entre polices et douanes avec renforcement des effectifs de contrôle aux frontières des individus et des capitaux.
Travaillons à revaloriser les cours des matières premières pour permettre aux pays producteurs de remplacer les cultures d’où sont tirées les drogues par des cultures de substitution.
Seuls les communistes projettent de s’attaquer aux trafics et rejettent toute banalisation. Ils rendent service au pays et à sa jeunesse.
Philippe PAQUIS