Cela fait plus d’un an maintenant que les salles de spectacle sont fermées.
La colère gronde et s’organise.
Depuis l’occupation le 4 mars du théâtre de l’Odéon à Paris par une cinquantaine de professionnels, la lutte s’amplifie.
Aujourd’hui, plus de 30 lieux culturels comme les théâtres, médiathèques, opéras, ont été investis par des intermittents du spectacle mais aussi par des acteurs, étudiants et salariés de l’événementiel.
Cela traduit le ras-le-bol des décisions gouvernementales qui, depuis le début de la crise ne préservent que les rapports marchands : les produits dits « essentiels ».
Mais, la culture n’est-elle pas essentielle, indispensable à l’émancipation et au bien-être des gens ? Le gouvernement a reculé en ouvrant les librairies mais il faut aller beaucoup plus loin.
D’autre part, beaucoup de ces travailleurs sont impactés de plein fouet par la réforme de l’assurance chômage. Ils demandent la prolongation de leurs droits au-delà du 31 août 2021.
La mobilisation s’étend comme une traînée de poudre.
Il ne sert à rien de condamner une actrice qui dénonce de manière pouvant paraître dérangeante pour certains les choix politiques du gouvernement.
Le monde de la culture est à vif, à nu, ensanglanté et forcément les « bien-pensants » préfèrent s’offusquer et faire diversion en s’acharnant sur une professionnelle qui exprime clairement ce qui se passe actuellement.
La stratégie de diversion est cousue de fil blanc.
Corinne, nous te soutenons sans aucune réserve !