Ce conflit a déjà été évoqué dans ces colonnes. Le mercredi 3 février, après avoir relancé la direction, de nouvelles négociations ont eu lieu et à 16h ce jour-là, leur détermination s’est révélée payante : les ouvriers ont arraché un protocole de sortie du conflit qui comprenait des améliorations non négligeables pour les salariés de la Foulerie.
Ce protocole prévoit une augmentation générale des salaires, augmentation rétroactive au 1er janvier 2021, s’élevant à 75 euros bruts par mois, et ce pour les salaires bruts mensuels inférieurs à 2000 euros. Une augmentation de 1% est prévue pour les autres salaires et d’autre part une enveloppe de 0.2% est prévue pour les augmentations individuelles. Il est également à noter qu’une commission de suivi sera mise en place afin d’aborder les problèmes sociaux au sein de l’usine soulevés par les grévistes. Les ouvriers souhaitaient au départ une augmentation de 0.8 euros nette sur le salaire horaire, si on peut déplorer que cet objectif initial n’ait pu être atteint, il est indéniable que la mobilisation des ouvriers de la Foulerie s’est révélée payante, la reprise du travail s’est faite le jeudi 4 février au matin. Cette victoire, bien que partielle est néanmoins porteuse d’un message d’espoir, il nous faut saluer la ténacité des ouvriers de la Foulerie qui ont su défendre leurs droits et ont fait preuve d’une solidarité sans faille.