Michaux, des pratiques de voyous!

La liquidation de la société de transport Michaux de Sedan n’en finit plus de ballotter et de jouer avec les nerfs des ex-salariés de l’entreprise. Liquidée en 2017, Michaux a laissé sur le carreau 84 salariés. 54 d’entre eux devaient, à l’époque, toucher une prime exceptionnelle de plus de 5000 euros promise par les dirigeants de l’entreprise de transport sedanaise. Comme c’est souvent le cas les promesses sont restées du vent.

Plus de 3 ans après la fermeture, trois procédures judiciaires sont donc toujours en cours. Outre la saisie des Prud’hommes demandant à reconnaître que la liquidation de l’entreprise était dûe à une mauvaise gestion voir à des abus de biens sociaux, deux autres procédures sont également en cours devant le Tribunal de Commerce. C’est le liquidateur judiciaire lui même qui réclame aux patrons de Michaux, dans 2 procédures, près de 11 millions d’euros pour fautes de gestion.

Cette situation révèle les pratiques douteuses de patrons voyous qui pensent légitime de s’affranchir des lois assurant la protection des salariés. L’avocat des ex-salariés parle même de procédure pénale. Ce sont, en effet, plusieurs démarches qui sont contraires au code du travail. Une audience pour abus de biens sociaux aura d’ailleurs lieu dans le 1er trimestre au Tribunal correctionnel.

Sylvain DALLA ROSA