Charleville-Mézières : un budget qui manque d’ambition

« Pour toutes ces raisons je n’ai pas voté le budget »
.Sylvain DALLA ROSA

Comme l’impose la loi le conseil municipal de Charleville-Mézières a mené un débat sur les orientations budgétaires (DOB). L’étape suivante c’est le vote du budget. Celui-ci a eu lieu le 19 décembre. Entre le DOB et le vote du budget peu de choses ont changé. Il est essentiellement question d’ajustements.

Il s’agit d’un budget sans ambition.

Particulièrement en investissements. Concernant le fonctionnement, la droite fait subir une cure d’austérité au personnel municipal. Même si le taux de la masse salariale progresse pour 2020 de +1,48% cela n’est cependant pas suffisant pour rester à effectifs constants. Résultat il y aura encore en 2020 des suppressions de postes

Sylvain Dalla Rosa est revenu également sur l’encours de la dette. Le débat a montré que ce recours à l’emprunt est nécessaire pour équilibrer le budget. De 78 millions d’euros de dette en 2013 nous sommes à 74 millions en 2019. Le recours à l’emprunt permet à des villes comme la notre, qui connaissent une situation financière difficile, de faire des investissements nécessaires au développement. Après avoir largement critiqué la gauche, à l’époque, aujourd’hui la droite carolomacérienne fait la même chose en ayant recours à l’emprunt.

Concernant la fiscalité, B.Ravignon a déclenché une polémique avec le conseil départemental auquel il reproche sa hausse importante des impôts. C’est un duel de « frères ennemis » auquel nous assistons. Il s’agit d’une opposition de façade car nous n’avons jamais entendu des critiques de sa part sur les choix, contestables, fait par le Conseil départemental dans ses investissements. Pour sa part, la ville applique une baisse de la fiscalité depuis 2014. Au total moins 10% en six ans. Il faut cependant relativiser les choses car cette baisse pour les contribuables carolomacériens cela représente en euros une baisse annuelle de 17 à 18 euros en moyenne.

 

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