Suite à un piratage de notre boîte mail, notre nouvelle adresse est pcfardennes@gmail.com
Nouvelles des Ardennes prend ses quartiers d’été.
Prochain numéro le 7 août et reprise le 4 septembre.
Bon été à toutes et tous
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Nouvelles des Ardennes prend ses quartiers d’été.
Prochain numéro le 7 août et reprise le 4 septembre.
Bon été à toutes et tous
L’ARS (Agence Régionale de Santé) a pour mission de développer la santé sur notre territoire. C’est dans ce cadre qu’elle vient de rendre public son soutien à cinq projets ardennais pour réduire les inégalités sociales en matière de santé. Le montant de ce soutien à des projets associatifs est de 32 447 euros. Si le fait d’aider de tels projets est louable ce n’est pourtant pas la prérogative principale de l’ARS. On attend de celle-ci qu’elle s’investisse dans la gestion de l’hôpital public. La fermeture de la maternité de Sedan ou les déserts médicaux ne sont que très rarement évoqués par l’ARS et surtout sans mesures concrètes.
Un autre élément qui montre la dégradation dans le domaine de la santé dans notre département, c’est la mise sous tutelle du GHSA (Groupe Hospitalier Sud Ardennes). Il s’agit de mettre sous administration provisoire, pour les six prochains mois, les hôpitaux de Rethel et Vouziers. Cette mesure sans précédent intervient suite à des dysfonctionnements des sites hospitaliers. L’objectif est de reconstruire une offre de soins pérenne et de mettre les blocs opératoires en conformité.
Il y a urgence de mettre l’ARS au cœur de ses prérogatives, un bon niveau de santé. Mais les ARS ne font que suivre les directives ministérielles qui leurs sont dictées.
Sylvain DALLA ROSA
En France, depuis 1792, le règne de la royauté a été aboli. Après la révolution de 1789 progressivement tous les privilèges dont le roi, les princes et princesses bénéficiaient ont été supprimés. Plus de 230 ans après certains voudraient bien réécrire l’histoire.
A l’occasion de la visite dans les Ardennes du prince Albert 2 de Monaco et de sa sœur la princesse Caroline, fin avril, le président du conseil départemental a oublié que nous sommes en République. Le représentant de la royauté monégasque avait fait le déplacement jusque dans les Ardennes pour visiter l’exposition consacrée à la famille Grimaldi. L’exposition relate les liens qui existent entre la principauté de Monaco et l’ancien duché de Rethel.
Se sentant intouchable et porteur des intérêts de la royauté le président du conseil départemental, Noël Bourgeois, a invité tout ce beau monde à l’Hôtel du département. Dans son discours d’accueil celui-ci devait déclarer en s’adressant au prince: » votre présence est un véritable privilège et une grande fierté ».
Comme cela n’était pas suffisant pour marquer l’allégeance ardennaise à la principauté de Monaco il consacre un éditorial plus une page entière dans le dernier bulletin du conseil départemental. Il y en a qui sont nostalgiques de la monarchie.
Sylvain DALLA ROSA
Notre pays comme une grande partie de l’Europe méditerranéenne a traversé ces derniers jours une de ses plus chaudes périodes.
Face à cette montée spectaculaire des températures et à la probable intensification des épisodes caniculaires, les discours incantatoires des membres d’un gouvernement totalement dépassé ont une fois de plus mis au grand jour le manque de moyens alloués pour protéger les populations les plus vulnérables.
Les dispositifs d’alerte, les centres d’accueil et les ressources médicales demeurent très insuffisantes pour répondre efficacement à ces situations d’urgence de plus en plus fréquentes.
Cette carence met en danger la santé publique, principalement celle des personnes âgées, des enfants ainsi que des malades chroniques, qui sont les premières victimes de la chaleur extrême.
Il est primordial que les autorités renforcent les moyens humains, matériels et financiers à la gestion des canicules. Fermer temporairement les écoles, accueillir les enfants dans des églises et ou des bâtiments publics non prévus à cet effet ne sont pas et ne doivent pas être une solution pour assurer une protection réelle et durable.
Ignorer l’urgence climatique, continuer à restreindre les budgets nécessaires pour la contrer revient à négliger la sécurité et le bien-être de nos concitoyens.
Patrick LATTUADA
Dans moins d’un an, les élections municipales devraient être le premier rendez-vous démocratique fixé aux Françaises et Français.
Pilier de la démocratie et de la République les communes sont le lieu où se façonnent et se mettent en œuvre des politiques publiques déterminantes pour la population et l’avenir des territoires.
Alors que le RN poursuit, sous couvert d’un discours démagogue truffé de mensonges, sa progression dans le pays et que la droite, dite classique, se raccrochant au discours de l’extrême droite tente d’être à l’offensive, le PCF sonne l’alarme et appelle nationalement tous ses partenaires à renforcer l’union des forces de gauche.
Ces élections municipales, cruciales pour le quotidien de tout.es les citoyens.es se doivent d’être la concrétisation d’une stratégie de rassemblement et d’union autour de projets municipaux à la hauteur de l’attente des habitant.e.s.
Les militant.e.s communistes ardennais dès la fin de l’année 2024 ont été les premiers à lancer un appel à toutes les forces démocratiques et progressistes du département afin de créer un maximum de rassemblements le plus large possible.
La section de Charleville-Mézières en est un des meilleurs exemples.
Patrick LATTUADA