Actualités

Les sciences et les techniques au féminin

La revue Progressistes est un trimestriel articulant les enjeux du monde du travail, de l’environnement, et les avancées scientifiques et techniques. Elle a toujours tenu à rendre hommage aux femmes scientifiques, en commençant par celles privées de prix Nobel.

Elle a réalisé cette année une exposition invitant à parcourir 15 histoires de découvertes exaltantes et de réussites intellectuelles bien sûr, mais aussi 15 récits de combat lorsque le génie vient se heurter à la grande histoire et à la misogynie.

Cette exposition sera visible au théâtre de Charleville-Mézières du 18 au 29 mars.

Les collectivités au « pain sec et à l’eau »

Les deux collectivités, la Région Grand Est et le conseil départemental des Ardennes (CD) sont aujourd’hui dans une situation financière précaire. En effet, elles ont des difficultés à boucler leur budget 2025. Objectif faire des économies à hauteur de 5% sur le fonctionnement. C’est le service à la population qui va trinquer.

La Région avec un budget de 4 milliards, dont 1,6 milliard en investissement, gère des dossiers qui sont le prolongement de réalisations antérieures et n’engage aucune réalisation nouvelle d’envergure. Pour le conseil départemental le président de droite, Noël Bourgeois, tire exceptionnellement la sonnette d’alarme et menace de déposer le bilan. C’est l’incertitude qui domine. Dores et déjà il annonce qu’il sera obligé d’abandonner certaines réalisations. Dans ce contexte le président du CD menace de ne plus financer le RSA.

Pour 2025 c’est un budget de 460 millions d’euros que viennent de voter les élus départementaux. Plutôt que de dénoncer le gouvernement qui nationalement veut faire 2,2 milliards d’économies sur le dos des collectivités, le président du CD devrait se battre pour censurer le 1er ministre. Non content de diminuer les aides aux collectivités le gouvernement applique une hausse massive sur les cotisations sociales des agents territoriaux.

Sylvain DALLA ROSA

Communiqué

Le 6 mars 2025, des représentants de la gauche et des écologistes ardennais se sont réunis pour évoquer les élections municipales de 2026.

Il émerge de cette réunion une volonté claire : réunir la gauche et les écologistes au maximum pour défendre des projets partagés partout dans les Ardennes : services publics, transition écologique, qualité de vie et amélioration du quotidien des concitoyens.

Étaient présents le Parti Socialiste, le Parti Communiste Français, Les Écologistes et Génération.s.

Tous espèrent pouvoir élargir la dynamique à d’autres partis, à la société civile et aux associations.

Ceux qui jouent avec la guerre sont des irresponsables

Le département des Ardennes a été plusieurs fois le terrain des guerres. La dernière en date a été l’invasion de l’Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale avec une occupation. C’est pourquoi le sentiment que la paix doit être une donnée universelle est plus fort chez nous que dans d’autres départements. L’attaque de l’Ukraine par la Russie, il y a 3 ans, au mépris absolu du droit international, est injustifiable sur le plan politique et inadmissible sur le plan moral. En infligeant au peuple ukrainien de telles souffrances, Vladimir Poutine a sciemment placé son pays au ban de la légalité internationale.

L’urgence absolue est de stopper la guerre par tous les moyens politiques possibles et d’ouvrir des négociations sous l’égide des Nations Unies (ONU). Dans l’immédiat, la protection du peuple ukrainien doit mobiliser l’ensemble des forces de paix. Non à l’escalade militaire ! Ceux qui, en France, plaident pour une entrée en guerre de l’Otan sont des criminels. L’acte de guerre que poussent certains est un appel de notre pays et de l’Union européenne à s’inscrire dans une escalade militaire dont personne ne saurait garantir l’issue.

Les récents propos du président de la République Emmanuel Macron sont inacceptables et poussent notre pays et l’Europe vers un engrenage guerrier. Ce n’est pas assurer la paix, au contraire c’est prendre le risque d’une confrontation nucléaire en Europe. Dans le même registre l’attitude de D. Trump aux États Unis est irrespectueux envers le dirigeant ukrainien mais surtout c’est une attitude belliqueuse. Quand on sait que celui ci est à la tête de la plus grande puissance mondiale on mesure tout le danger d’une telle attitude et d’un discours de dictateur.

Trois ans après l’agression russe, criminelle et injustifiable, contre l’indépendance de l’Ukraine, après des milliers de victimes, il est évident qu’il n’y aura pas de solution militaire, mais uniquement une solution négociée politique et diplomatique. C’est d’ailleurs ce qu’a bien compris le dirigeant ukrainien qui vient de proposer un cessez le feu.

Les communistes appellent notre pays à s’engager dans la voie de la désescalade militaire et de choisir une autre voie, celle de la diplomatie, garantissant la sécurité de la France, celle des peuples d’Europe et le respect du droit international.

Sylvain DALLA ROSA

Les conseils citoyens censurés

Sans concertation le président d’Ardenne Métropole vient de décider la suppression des conseils citoyens (pourtant une obligation de par la loi) et par la même occasion il a décidé de fermer le local situé rue des Comtes de Rethel à Charleville-Mézières. Le motif invoqué consiste à dire que les conseils citoyens n’existaient que sur le papier et étaient concurrencés par les assemblés des habitants. Ces derniers disposant de moyens plus importants que les conseils citoyens.

La moindre des choses aurait été d’engager un dialogue avec les élus et les habitants impliqués dans le fonctionnement des conseils citoyens afin d’imaginer ensemble les modifications à apporter. Comme sur plusieurs autres dossiers tout s’est décidé au niveau de la présidence de l’agglomération et de la ville. Pendant ces dernières années les conseils citoyens n’étaient pas le souci prioritaire des élus majoritaires.

Il est surprenant que cette décision intervienne une année avant les prochaines élections municipales. Le recentrage sur le conseil municipal permettra à la majorité de s’imposer comme le seul pouvant dialoguer avec les habitants. Il serait souhaitable que ce dossier fasse l’objet d’un débat au conseil communautaire ou en commission.

Sylvain DALLA ROSA

Le PCF résiste

La période que nous vivons est marquée par une crise politique profonde. Alors qu’il a été désavoué par les électeurs (trices) le Président de la République s’obstine à vouloir prolonger sa gestion du pays avec les mêmes principes de droite. La récente nomination de François Bayrou comme 1er ministre est bien la démonstration qu’il n’a pas l’intention de changer de politique. Cette situation entraîne un détournement des Français de la gestion du pays et même, ce qui est nouveau, de la gestion des collectivités.

Dans ce contexte il est intéressant de regarder l’état de l’opinion publique. Même s’il faut prendre ces résultats avec de grandes précautions les sondages de popularité sont néanmoins un reflet de la situation des responsables politiques à l’instant T. François Bayrou, empêtré dans son budget 2025 et des affaires judiciaires, chute de 4%. Seulement 24% des sondés ont une bonne opinion du 1er ministre. A gauche, avec 22% d’opinions favorables c’est François Ruffin qui est en tête suivi par le dirigeant communiste Fabien Roussel avec 21%. Le chef de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, pointe dans le bas du tableau avec seulement 15%. Il faut noter qu’à quelques jours du 8 mars pour la défense des droits des femmes seulement 5 femmes sur 26 sont citées dans le tableau. Globalement les médias, notamment télévisés, jouent un rôle considérable dans la médiatisation des responsables politiques.

Devant ces résultats le Nouveau Front Populaire doit en tirer des enseignements pour les luttes à venir et sur le besoin d’unité à gauche. Et surtout en finir avec les invectives entre les partis qui composent le NFP. Pour ce résultat les médias, notamment télévisés, jouent un rôle considérable.

Sylvain DALLA ROSA

La Sécurité Sociale, hier, aujourd’hui et demain

La Fédération des Ardennes du PCF est partie prenante avec d’autres organisations d’un débat sur ce thème le jeudi 13 mars à 18 h 30 à l’amphithéâtre Pierre Mendès France de Sedan. Pierre Caillaud Croizat nous fait l’honneur de venir parler de son grand-père, Ambroise Croizat, ministre communiste à la libération, le bâtisseur de la Sécurité Sociale.

En 1946, ce dernier terminait un discours à l’Assemblée Nationale par ces mots : « Voilà qui suffit à démontrer l’ampleur du contenu de la notion de sécurité sociale. Celle-ci implique d’abord une organisation économique qui fournisse à tous les hommes et toutes les femmes en état de travailler une activité rémunératrice. »

Que tous ceux qui le peuvent aient un travail leur permettant de vivre dignement est toujours à l’ordre du jour ! C’est le sens de la campagne du PCF pour la réindustrialisation de notre pays et les services publics.

A l’heure où les principes de la Sécurité Sociale sont remis en cause, avec le projet de retraite par capitalisation par exemple, ce débat va permettre d’éclairer les questions d’aujourd’hui à la lumière des valeurs fondatrices de la Sécurité Sociale et de mettre en avant des revendications comme le 100 % sécu en santé ou la prise en charge solidaire de la perte d’autonomie.

Michèle LEFLON

Le 8 Mars, journée plus que jamais d’actualité 

La journée internationale de lutte pour les droits des femmes est en effet et toujours une journée de revendications.

Égalité au travail, dans la vie courante, solidarité avec les femmes du monde entier, lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales sont autant de combats à mener encore aujourd’hui.

Il faut également refuser et se battre contre tous les types de violences infligées  aux femmes qu’elles soient morales ou physiques dont les violences sexuelles et les féminicides font partie, ces derniers ne diminuant malheureusement pas année après année.

Les inégalités ne sont pas une fatalité non plus. Qu’elles soient dans le monde du travail concernant les salaires mais aussi les temps partiels subits, qu’elles  soient sexistes au travail, dans la famille ou l’espace public, les injustices restent entières.

Les lois sont un appui crucial encore faut-il qu’elles soient appliquées ! La directive européenne sur « la transparence » vise à renforcer l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. La France doit la transposer en droit français d’ici 2026. Les inégalités salariales impactent directement le quotidien des femmes mais elle le paient  également cash quand elles font valoir leur droit à la retraite.

Cette transposition est donc un enjeu majeur car les métiers occupés essentiellement par les femmes notamment dans les services publics sont sous-valorisés bien que comparables à certains métiers masculins. Ils doivent être reconnus à valeur égale. Il est impératif d’augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail, dans le soin, le commerce mais aussi la propreté pour ne citer que ces exemples de métiers majoritairement féminins.

La santé n’échappe pas à la persistance de ce phénomène d’inégalité. Depuis une petite dizaine d’années, la recherche explore enfin comment le genre influence le diagnostic et la prise en charge de certaines maladies.

Le budget Bayrou accentue encore les inégalités par des restrictions budgétaires majeures qui, par voie de conséquence pénalisent d’autant plus les femmes.  

Dans un autre registre, le droit des femmes à disposer de leur corps par la contraception ou l’IVG nécessite un accès libre et remboursé.

Malheureusement certains territoires sont dépourvus de structures tels que les plannings familiaux pour accéder à ces droits ce qui complique gravement les démarches et la vie des femmes.

Pour toutes ces raisons, la mobilisation le 8 mars continue de s’imposer.

À cette occasion, l’UD CGT organise une initiative à la bourse du travail à partir de 10h00 (inscriptions obligatoires).

Restons toutes et tous mobilisé.es pour des Jours Heureux au féminin !

Le film « À temps plein » diffusé sur France 2 le 2 mars est un exemple criant de réalisme sur la vie de milliers de femmes confrontées à la conciliation  entre vie professionnelle et personnelle avec tous les aléas qui vont avec, d’autant plus quand elles sont seules et mères de famille (à revoir sur la plateforme france.tv).

Corine POSTAL

Communiqué : La LIBRE PENSÉE des Ardennes affirme sa défense de la laïcité

L’association ardennaise de la Libre Pensée (LP) vient de tenir son assemblée générale. La réunion a commencé par une minute de silence en mémoire de Michel NAGOT, vice-Président de l’association, qui est décédé début février. Son engagement mérite le respect de tous les défenseurs de la laïcité.

En introduction, le Président, Alain TOURNAFOL, a rappelé les principes de base qui guide l’action de la LP. L’engagement de celle-ci pour une laïcité institutionnelle se détermine par le respect de la loi de séparation des églises et de l’État du 9 décembre 1905. Les militants ont également réaffirmé leur volonté d’un monde en paix. Cette détermination donne à la LP l’exigence de voir la réhabilitation des « fusillés pour l’exemple » assassinés pendant la guerre 14/18. Autre point sur lequel sont revenus les participants concerne le concordat qui finance les ministres du culte. La LP dénonce avec force la volonté de certains élus du Grand Est d’élargir le concordat à l’ensemble de la région.

Le débat a permis de revenir sur la présence et le soutien de la LP dans les combats actuels pour le progrès social. Un appel au renforcement de l’association a été au cœur de l’intervention des membres présents.

La réunion s’est clôturée par la désignation du bureau de l’association. A. Tournafol Président, D. Postel vice-présidente, S. Dalla Rosa trésorier et S. Moglia membre.