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Décès de André LAJOINIE

André Lajoinie s’est éteint ce 26 novembre à l’âge de 94 ans, Le Parti communiste français perd un de ses dirigeants historiques, qui fut par ailleurs candidat à la présidentielle de 1988. Conjuguant les grandes traditions du communisme rural avec celui des usines et des villes populaires, André Lajoinie a été un militant et un dirigeant communiste singulier…. Il avait le goût des autres et de la chaleur humaine, sans jamais se départir de la nécessaire fermeté à même de défendre les intérêts du monde du travail et de la création.

Membre du Comité central du PCF dès 1976, puis du bureau politique en 1979, il a rejoint le secrétariat en 1982. Si les Français se souviennent essentiellement du candidat à l’élection présidentielle, André Lajoinie a aussi eu un long parcours d’élu. Il fut député de la troisième circonscription de l’Allier de 1978 à 2002 et conseiller régional d’Auvergne. En tant que parlementaire, il présida le groupe communiste à l’Assemblée nationale durant douze années, de 1981 à 1993. Outre ses fonctions électives et ses responsabilités au sein du PCF, André Lajoinie a dirigé l’hebdomadaire la Terre et la revue Économie & Politique.

Il était venu à plusieurs reprises dans les Ardennes pour des réunions ou animer des meetings.

Soutien aux salariés de Walor

La fédération des Ardennes du PCF apporte tout son soutien aux salariés de Walor en grève. Lundi a été actée la reprise par Forgex, laissant sur le carreau la moitié des salariés et Mutarès, qui avait repris Walor pour mieux liquider les sites de Bogny sur Meuse et Vouziers, refuse de mettre la main au porte-monnaie. Les maires de Nouzonville et Bogny sur Meuse s’impliquent dans la tenue d’une nouvelle réunion tripartite avec le préfet. L’état ne peut rester neutre !

Mardi le secrétaire général de la fédération de la métallurgie CGT, Frédéric Sanchez et le représentant régional CGT, Amar Ladraa sont venus leur apporter leur soutien. Le cas de Walor n’est malheureusement pas isolé et s’inscrit dans un cadre de casse de la métallurgie française alors que l’on en a tant besoin, pour une vraie transition écologique, par exemple pour les trains.

Une campagne électorale dynamique

Les communistes étaient présents lundi aux côtés de Damien Lerouge :

-Le matin au siège de campagne, rencontre du Syndicat Cgt Des Cheminots Ardennes en lutte contre la suppression du fret ferroviaire et la privatisation du rail, pour une Loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation et réhabilitation du réseau ferroviaire.

-L’après midi rencontre des agriculteurs mobilisés devant la Préfecture contre l’accord UE-Mercosur et pour une rémunération digne de leur travail.

Bora Yilmaz, conseiller régional communiste du Grand Est et Silvana Silvani, sénatrice PCF de Meurthe et Moselle avaient fait le déplacement avec Boris Vallaud, député socialiste, pour soutenir la candidature de Damien Lerouge et Irène Perrin Toinin aux législatives pour le Nouveau Front Populaire.

La Sécurité Sociale, notre bien commun

Les communistes étaient présents le 20 novembre pour le débat sur la Sécurité sociale organisé par plusieurs organisations associatives, syndicales et politiques à l’initiative du Comité de défense de l’hôpital public.

Un exposé et des échanges très intéressants avec Victor Duchesne, docteur en économie et spécialiste de la protection sociale, en présence des candidats titulaire Damien Lerouge et suppléante Irène Perrin Toinin aux élections législatives de la circo 1 !

Les deux sénateurs des Ardennes, Else Joseph et Marc Laménie auraient bien pu venir ! Car manifestement ils n’ont rien compris aux enjeux de la Sécurité Sociale en votant pour le travail gratuit. Ce n’est pas cela qui peut donner de vrais moyens à la sécu : c’est l’augmentation des salaires, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, la suppression des exonérations de cotisations qui ne font qu’enrichir le grand patronat et un développement économique répondant aux besoins humains et aux enjeux écologiques.

Le 3 décembre, les retraités ont rendez-vous dans la rue pour leur pouvoir d’achat : dans les Ardennes, 10 h devant la préfecture.

Charleville, une situation précaire

Depuis l’année 2015 la loi oblige les communes de plus de 3500 habitants à organiser avec les élus un débat d’orientation budgétaire (DOB). Pour respecter cette obligation le conseil municipal de Charleville-Mézières avait organisé un débat ce 21 novembre. Même si celui-ci reste une démarche formaliste les élus peuvent saisir ce débat pour commenter le bilan financier de la collectivité. Je ne me suis pas privé de le faire. D’autant que l’ordre du jour comportait un autre débat, un « rapport de la Chambre régionale des comptes ». Celle-ci après avoir audité les finances communales à deux reprises en 2023 a rendu ses conclusions.

On peut regretter qu’à l’occasion de ces investigations les fonctionnaires de la Chambre n’aient pas cru bon de rencontrer les élus d’opposition. Les remarques formulées rejoignent ce que nous disons depuis plusieurs années. Ainsi, il est considéré que la situation financière est « dégradée ». La dette de la commune est 1,7 fois supérieure à la moyenne des communes de la même strate démographique. Elle est au niveau élevé de 82,6 millions pour 2024. Sur le plan démocratique la Chambre préconise de faire des progrès notoires concernant l’information du conseil municipal et des habitants.

Pour faire des économies le maire B. Ravignon s’attaque aux services publics ; ainsi, en diminuant régulièrement les effectifs il les démantèle. Les derniers en date sont les services de l’État civil ou les agents des espaces verts. Aujourd’hui les effectifs sont de 1026. L’objectif est de faire passer ce chiffre en dessous des 1000 salariés ce que ne cessent de déplorer les partenaires sociaux. Contrairement a ce que dit le maire la fiscalité augmente d’année en année. Même si les taux d’imposition programmés pour 2025 sont maintenus au même niveau l’application de l’inflation estimée à 2% pour 2025 appliquée aux bases se traduiront par une hausse de la fiscalité d’un niveau comparable. A Charleville-Mézières nous sommes loin de l’Eldorado que nous présente la municipalité.

Sylvain DALLA ROSA

Votez et Faites voter Nouveau Front Populaire

Dimanche 1er et 8 Décembre, les électeurs de la 1ère circonscription des Ardennes voteront pour leur nouveau député. C’est l’occasion qui est donnée d’envoyer à l’Assemblée un député de gauche sincère, ardennais et qui pratique la politique depuis 16 ans pour ce territoire qu’il aime tant et ces habitants dans toute leur diversité. Il a toute notre confiance, c’est le candidat socialiste du Nouveau Front Populaire, Damien Lerouge.

J’ai partagé cette campagne éclair avec lui en acceptant d’être suppléante avec l’appui de mes camarades de la fédération ardennaise du PCF : tractages sur les marchés, dans les boîtes aux lettres, rencontres des cheminots en lutte contre la suppression du fret et la filialisation des TER, des agriculteurs mobilisés contre l’accord UE-Mercosur, affichages. Notre mobilisation aux côtés de toutes les forces de gauche est sans faille pour amener un nouveau député de gauche à l’Assemblée et battre la droite et l’extrême-droite.

L’enjeu est immense : au lendemain de l’élection de Trump, c’est un choix de société qui se présente devant les électeurs. Soit le prima de l’austérité de la finance capitaliste qui conduit à l’accord UE-Mercosur qui serait une insulte à des milliers d’éleveurs et d’agriculteurs en difficulté, et le prima du repli sur soi et du chemin vers la guerre avec une extrême droite toujours plus dangereuse. Soit la solution de bon sens : des services publics de qualité pour toutes et tous et pour tous les besoins de la vie, le bien vivre ensemble dans une société apaisée, libérée des haines racistes et antisémites qui ne mènent qu’à la destruction, pour cela il y a le vote Damien Lerouge et Irène Perrin Toinin.

Irène PERRIN TOININ
Candidate Suppléante

Secrétaire de section de Charleville-Mézières

« mille-feuille » la casse du service public se profile

A défaut d’occuper un poste ministériel dont il rêve, le maire de droite de Charleville-Mézières s’est vu confier la rédaction d’un rapport sur les économies à réaliser sur le dos des collectivités. Ce qu’on a appelé le « mille-feuille administratif » a été présenté à la ministre Catherine Vautrin. Objectif du rapport, faire économiser par les collectivités 7,5 milliards par an. Le constat d’un chevauchement des compétences entre collectivités est au cœur du rapport de B. Ravignon. Celui-ci est chargé de définir et mettre en œuvre des mesures concrètes à faire appliquer, même s’ il tente de se démarquer d’un récent rapport de la Cour des Comptes qui préconise la suppression de 100 000 postes de fonctionnaires territoriaux. Le rapport du « mille-feuille » est de la même veine, réduire le service public rendu aux habitants.

Le gouvernement, qui dans son budget pour 2025 demande aux collectivités de faire une économie de 5 milliards, doit apprécier les propositions préconisées par ce rapport. Ces économies à réaliser sur le dos des collectivités n’est cependant pas du goût des maires et élus locaux. Réunis en congrès ce 19 novembre par l’Association des Maires de France (AMF), les élus viennent de montrer leur détermination à ne pas appliquer une politique d’austérité qui toucherait les investissements et les services rendus aux habitants. Le message est clair, les élus ne sont pas là pour gérer la pénurie. A n’en pas douter ces questions seront au cœur des prochaines élections municipales qui se tiendront en 2026 comme vient de le confirmer le gouvernement.

Sylvain DALLA ROSA

Sauvegarder notre patrimoine

La Fondation du Patrimoine lance un concours pour la sauvegarde des sites historiques sur notre territoire. Des projets portent sur divers sites et sont soumis au vote des habitants. Parmi les sites retenus on ne trouve aucun qui porte sur le Patrimoine industriel.

Le département des Ardennes compte plusieurs sites qui mériteraient d’être soumis au vote des Ardennais. Il en est un qui est particulièrement représentatif c’est celui de la sauvegarde et la rénovation des Rotondes SNCF situé à Charleville-Mézières dans le quartier de Mohon. Ces bâtiments témoignent de l’importance du patrimoine ferroviaire ardennais.

Une association dynamique, les Amis des Rotondes et Ateliers de Mohon, œuvre depuis plusieurs années à la requalification des Rotondes. Cette activité rencontre un écho particulièrement important dans la population. Ainsi, à l’occasion des récentes journées du Patrimoine, ce sont 2149 personnes qui ont visité ces Rotondes. Ajouter celles-ci à la liste des projets qui peuvent être retenus, voir d’autres sites au riche passé industriel, permettrait d’élargir encore leur rayonnement. D’ailleurs un investisseur privé a déjà fait part de son soutien à la rénovation des Rotondes.

Sylvain DALLA ROSA

Le message de Fabien Roussel pour les élections législatives partielles Les 1 et 8 décembre, pour la justice sociale et écologique, on vote Damien Lerouge et Irène Perrin-Toinin

Pour la deuxième fois en quelques mois, les électeurs et électrices de la 1ere circonscription des Ardennes vont voter pour élire leur député.
En tant que secrétaire national du PCF, j’appelle à un vote de clarté et de combat face à la politique de casse sociale et écologique du gouvernement Barnier.
Au cœur de ces terres de résistances et républicaines que sont les Ardennes, le vote pour Damien et Irène, candidats de toute la gauche et des écologistes, constitue un espoir pour les aspirations populaires et le mouvement social et associatif, confrontés à la poursuite et à l’amplification des logiques libérales d’Emmanuel Macron. Obtenons le plus grand nombre de voix pour Damien et Irène dès le 1er décembre pour envoyer un message fort, bien au-delà de la circonscription et créer la dynamique de victoire pour l’emporter le 8 décembre.
Cette élection a un caractère particulier après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre et la formation d’un gouvernement des droites, de Renaissance à LR, avec la complicité du RN.
Nous voulons battre l’extrême droite empêtrée dans les « affaires » et les contradictions de plus en plus visibles de son imposture sociale : soi-disant « proche des gens » sur le terrain mais votant à l’Assemblée Nationale avec Macron pour les plus riches contre le monde agricole, contre les éleveurs, les céréaliers, contre les services publics, contre la ré-industrialisation et contre la libre administration des communes.
Portons un message fort à gauche, protecteur et rassembleur, qui s’adresse également à tous les électeurs à l’heure où les droites abandonnent la République, votent un budget d’appauvrissement des Français et des territoires et refusent d’affronter les coûts du capital, de l’énergie et des guerres. Au lieu de protéger nos salaires, nos pensions, nos territoires, ils aggravent la situation, autorisent les licenciements, la baisse des aides aux communes, aux services publics et refusent de baisser le prix de l’énergie de 30% comme le propose le PCF.
Nous connaissons l’engagement de longue date de Damien et d’Irène pour le bien commun, leur probité, leur sens de l’intérêt général. Ils connaissent par cœur cette circonscription et aiment profondément ce territoire.
Avec eux, vous savez que vous serez entendus, que vous serez défendus, à l’Assemblée nationale comme en circonscription.
Alors le 1er décembre : on vote, sans hésiter, Damien Lerouge et Irène Perrin-Toinin !
Fabien ROUSSEL
Secrétaire national du PCF

La France du toujours moins ou la France du mieux !

Sept ans de macronisme et une France qui va toujours plus mal ! Avec un leit-motiv, à part pendant le COVID : diminuer les dépenses publiques – sauf celles destinées aux entreprises – et la richesse va ruisseler ! Le résultat est là ! Une partie de notre peuple s’enfonce dans la misère, l’école va mal, la santé va mal et les suppressions d’emplois se multiplient : Michelin, Auchan, Arcelor Mittal, Reims Aérospace … Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, ne se veut pas rassurant sur la suite ! Le président de la Fédération des industries des équipements pour véhicules évoquait en septembre dernier une perte possible de « la moitié des emplois [dans la filière] sur les cinq années à venir ». Dans les Ardennes, Walor (les anciens ateliers des Janves) met la clé sous la porte. Forgex (groupe dont un des sites est à Monthermé) ne s’y est pas trompé : il y a un énorme savoir-faire à ne pas perdre. Hélas, la reprise va laisser sur le carreau la moitié des salariés et la direction de Walor ne veut donner que des miettes comme indemnités supra-légales de licenciement alors que le groupe est adossé à Mutares ( 7 milliards de C.A, 400 millions de bénéfices et un budget pour le PSE de 0 € )

En s’appuyant sur l’importance du déficit budgétaire laissé par les précédents gouvernements à force d’aides aux entreprises, le gouvernement Barnier poursuit les mêmes politiques en les aggravant ! Pourtant l’Espagne qui a augmenté les salaires voit sa croissance revenir, à la différence de l’Allemagne qui s’enfonce dans la crise !

Comme le dit le PCF depuis longtemps il faudrait conditionner les aides aux entreprises à des engagements sur l’emploi, la transition écologique. Il faudrait développer les services publics, la formation. Il y a besoin en urgence d’avances massives, financées à taux zéro et provenant de la création monétaire. Le PCF propose que le pôle public bancaire, Poste et CDC, soit mobilisé à cette fin. Au-delà, il faut créer pour les pays de l’UE un fonds européen pour les services publics alimenté par la création monétaire de la BCE.

Mais le gouvernement préfère s’enfermer dans son dogme du toujours moins de dépenses publiques ! Dans un déni démocratique total, favorisé par l’extrême droite, il tient le cap de l’austérité. Les projets de budget de l’État et de la Sécurité Sociale sont un assemblage de mesures toxiques. Signalons en une particulièrement caricaturale : l’instauration de 3 jours de carence dans la fonction publique : cela veut dire qu’un fonctionnaire grippé va, pour ne pas perdre de salaire, contaminer les enfants à l’école, les malades à l’hôpital ou ses collègues de travail ! Avec les autres atteintes à la fonction publique, cela a mis le feu aux poudres et une large intersyndicale de la fonction publique appelle à une journée de mobilisation le 5 décembre.

Les Ardennais.e.s qui habitent dans la 1ère circonscription du département (Charleville/Rethel) vont avoir l’occasion de s’exprimer les 1er et 8 décembre prochain. Les élections partielles ont toujours valeur de test : montrons que la population adhère de plus en plus au programme du Nouveau Front Populaire en allant voter pour Damien Lerouge et Irène Perrin-Toinin.

Michèle LEFLON