Il aura fallu deux mois après les élections législatives pour que le président de la République nomme un nouveau Premier Ministre. Si Emmanuel Macron a mis tant de temps, c’est pour permettre à son camp de s’organiser, faire que tout change… pour que rien ne change ! La préparation d’un budget d’austérité par le gouvernement démissionnaire en témoigne. En écartant la nomination de Lucie Castets, candidate du Nouveau front populaire et en nommant premier ministre Michel Barnier, ancien ministre de Nicolas Sarkozy et commissaire européen promoteur des dogmes néolibéraux, le président fait le choix de gouverner avec la droite au profit des marchés financiers !
C’est un coup de force antidémocratique : il bafoue le résultat des urnes pour engager une politique d’austérité à l’opposé des attentes des Français·es, avec la complicité du Rassemblement national qui a d’ores et déjà annoncé qu’il ne censurerait pas le gouvernement.
Ne les laissons pas faire. Mobilisons nous à côté des syndicats le 1er octobre : dans les Ardennes, rendez-vous à 13 h 30 au parvis de la gare de Charleville.
Michèle LEFLON