Le mépris de LIDL continue

Début 2018, les habitants du quartier de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières étaient suffoqués en apprenant la fermeture de leur magasin LIDL. Pourtant des aménagements, portés par les collectivités, faisaient partie d’une restructuration possible. Le groupe allemand LIDL, au mépris des personnels, de la clientèle ou d’investisseurs potentiels a décidé d’abandonner l’implantation de la marque sur le quartier. L’objectif du groupe étant de monter en gamme, les quartiers populaires ne l’intéressent plus. Résultat, après cette fermeture, plus aucune supérette n’est implantée dans le quartier. Cela oblige les habitants à faire un plus long trajet pour aller faire leurs courses.

Mis devant le fait accompli la municipalité à rapidement abandonné l’idée de déclarer le quartier comme prioritaire pour l’implantation d’une supérette. Allant même jusqu’à indemniser LIDL à hauteur de 280 000 euros pour l’achat du terrain sur lequel était implanté le magasin. Seule l’enseigne NETTO ( filiale d’Intermarché) a fait part de son intérêt pour reconstruire un centre commercial. En octobre 2020 un comité de sélection a été mis en place pour examiner les projets. A ce jour aucune réponse concrète n’a été publiée.

Sans aucune pudeur le groupe LIDL vient de lancer une consultation publique pour connaître l’opinion des habitants. Parmi les questions posées celle-ci ne manque pas de provocation : « Exprimez-vous sur l’avenir de LIDL à Charleville-Mézières ». 5 ans après la fermeture de leur enseigne qui était située à la Ronde-Couture, le groupe allemand n’exclut plus la possibilité de réinvestir le quartier populaire. Après s’être comporté comme des gougnafiers LIDL veut faire obstacle à d‘éventuels candidats.

Sylvain DALLA ROSA