Les habitants de la Pointe, des mutualistes de seconde zone ?

La coopération franco-belge en matière de santé s’est développée sur toute la frontière, stimulée dans notre département par la disparition de toute maternité dans le nord des Ardennes. De Dunkerque à la frontière luxembourgeoise existent 7 ZOAST (zone organisée d’accès aux soins transfrontaliers) dont une dans le nord des Ardennes à la suite d’un accord franco-belge de 2005. Dans ces zones frontalières, les patients ont droit à tous les soins dispensés dans l’établissement du pays dans lequel ils se rendent pour obtenir des soins de proximité qu’ils ne peuvent recevoir dans leur pays. Les Ardennes avaient été précurseur en mettant en place dès 2009 un système informatique permettant la transmission des restes à charge par la CPAM aux organismes complémentaires d’assurance maladie, assurant un véritable tiers payant aux patients devant être hospitalisés en Belgique. Sans doute du fait du retard de remboursement des complémentaires aux hôpitaux belges, ceux-ci ont dénoncé l’accord depuis plusieurs années adressant désormais leurs factures aux hospitalisés. Sur l’insistance de la population concernée, avec l’action en particulier de l’ASMUP (Association pour les soins médicaux des usagers de la Pointe) dont il faut souligner le dévouement pour aider aux règlements des multiples cas individuels, les mutuelles, avec à leur tête la MGEN, travaillaient à une nouvelle solution informatique. La MGEN vient de jeter l’éponge, la raison en serait qu’elle doit consacrer ses ressources humaines juridiques et informatiques à la mise en place de la complémentaire santé des Agents de l’État.

Pourtant, la population de la Pointe paie les mêmes cotisations de mutuelles que le reste des Français, sans en avoir les mêmes garanties ! Et sans, dans beaucoup de circonstances, en particulier en cas d’urgence, avoir d’autre choix que l’hospitalisation en Belgique.

Ces difficultés ne peuvent que faire écho à la proposition portée par Fabien Roussel, une proposition portée de longue date par le PCF : le remboursement à 100 % par la Sécurité Sociale des soins prescrits. Cette proposition a un tel succès qu’elle a été reprise officiellement comme une hypothèse d’avenir, reprise et récupérée comme sait le faire le capital en la transformant dans son intérêt : réduire les dépenses de santé en limitant les remboursements à une liste définie, remplacer définitivement les mutuelles par des sur complémentaires liées au monde de la finance et étatiser définitivement la Sécurité Sociale.

La préférence nationale au service du capital !

« La droite, la gauche, on a tout essayé, essayons Marine Le Pen » Combien de fois n’avons nous pas entendu cette phrase ?

Passons sur la déception face à la gauche – jamais n’a été mis en œuvre un vrai programme de gauche, s’en prenant au capital – pour se concentrer sur ce qu’est le rassemblement National et son avatar Zemmour, utilisé pour rendre plus fréquentables les idées du RN.

L’exemple des propositions sur l’école témoigne de son offensive idéologique contre la laïcité et la raison : au-delà de propositions anecdotiques, comme le port de la blouse obligatoire, ce que cherche l’extrême droite, c’est en fait un renversement complet des objectifs de l’enseignement. Il ne s’agirait plus de former à l’esprit critique, ni à la démarche scientifique de construction de savoirs, mais de faire de la culture scolaire le fondement d’une identité nationale normative et imposée. On est très éloigné des principes laïques qui considèrent tout à la fois les contenus et les méthodes comme ayant une fonction d’émancipation des individus.

La préférence nationale est au service du capital ! En poussant les salariés à considérer que le problème c’est l’immigration, on les détourne d’une véritable mobilisation pour des avancées sociales. Et les allégations de l’extrême droite repose sur un mensonge : selon un rapport de l’OCDE de 2021: « Dans tous les pays, la contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation. » La fraude sociale, que les partis d’extrême droite associent abusivement aux immigrés, représente moins d’un milliard d’euros par an, alors que la fraude fiscale – celle des multinationales – nous coûte plus de 100 milliards par an.

Michèle LEFLON

Les aspirations de la jeunesse se retrouvent dans la candidature de Fabien Roussel

Après des années de crise économique, sanitaire et démocratique, la jeunesse de France se retrouve à la croisée des chemins pour l’élection présidentielle. Après la réforme du bac, la sélection à l’université, la baisse des APL et le chômage de masse des jeunes, la précarité grandissante tue nos perspectives d’avenir. 

Dimanche, c’est un choix de société que nous aurons à faire, et la candidature de Fabien Roussel est la seule à porter véritablement nos aspirations. Fabien Roussel veut en effet faire de la jeunesse la grande cause de son quinquennat, avoir la jeunesse la mieux formée du monde, nous redonner foi en l’avenir avec des mesures phares comme le revenu étudiant à 850€ minimum, la suppression de Parcoursup et de la réforme du bac, le retour à un diplôme national, la gratuité du permis de conduire pour les moins de 25 ans, ou encore la sécurité  d’emploi et de formation pour remplir l’objectif de zéro jeune au chômage. C’est pourquoi des milliers de jeunes ont signé l’appel à voter Fabien Roussel ce dimanche.

La jeunesse de France est bien l’avenir de son pays et son vote sera Fabien Roussel. 

Anthony JACOBS- REMACLE

Dimanche c’est le bulletin rouge, le bulletin Roussel dans l’urne !

Ce dimanche se déroule le premier tour des élections présidentielles. Deux choses sont à souligner. D’une part, c’est un vote crucial non seulement pour les cinq années à venir, mais aussi pour les décennies qui suivront. L’impératif écologique ne nous laisse que très peu de temps pour agir et il faut baisser drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre les objectifs permettant de lutter fermement contre le réchauffement climatique. Pour cela, nous n’avons cessé de le répéter, la science et le pragmatisme doivent primer sur le dogmatisme : un investissement massif dans un mix énergétique nucléaire / hydraulique / renouvelable doit être fait. Un investissement non seulement sur les infrastructures et la sécurité, mais aussi sur les recherches (dès le début du quinquennat, Macron s’est illustré par sa démagogie en fermant la centrale de Fessenheim et en arrêtant le projet ASTRID). Cet impératif n’attend pas et cet impératif ne doit pas être laissé entre les mains des capitalistes. Seul un candidat propose tout cela, sous maîtrise publique : Fabien Roussel. Sans même poser la question des transports, le vote communiste par sa cohérence sonne comme un impératif lui-même.

Pour autant, la question écologique n’est pas la seule à conditionner notre avenir. Depuis des décennies, l’industrie française est délocalisée, les capitaux étrangers sabordent nos emplois sous le prétexte d’une mondialisation toujours plus forcée, leur mondialisation. Les capitalistes français, donnant de grandes leçons de patriotisme (leur patriotisme), délocalisent également où la main d’œuvre se fait moins chère et notamment au sein de cette Union Européenne toujours plus libérale. Ils planquent leur argent dans des paradis fiscaux et se soustraient à la solidarité nationale. Ainsi, la perte d’espoir des travailleurs, la résignation et la colère montent avec le « tous-pourris ». Oui, il nous faut le roussellement et les trente-heureuses !

Enfin, la grande mascarade des dernières semaines tente de faire croire aux Françaises et aux Français qu’il y aurait des votes utiles et des votes inutiles, qu’il y aurait des votes efficaces et des votes inefficaces. Quel déclin idéologique ! Non, il n’y a pas de vote « inutile » tant qu’il reste respectueux de nos valeurs républicaines, tant qu’il ne pousse pas à l’exclusion et au repli identitaire, tant qu’il ne mène pas à la violence. Le vote communiste est bien un vote concret : celui de la reconstruction d’une gauche authentique, sociale, laïque, républicaine et populaire. Une gauche du travail et de la fiche de paye et non pas une gauche déconnectée des réalités.

Le projet que porte Fabien Roussel avec l’ensemble des communistes français est un projet d’avenir, un projet qui touche le cœur et la raison d’une large partie des abstentionnistes, de ceux qui ont la colère noire mais le cœur rouge. Les communistes n’ont pas peur de « mettre les mains dans le cambouis » et sont prêts à prendre le pouvoir pour mener une politique diamétralement opposée aux logiques capitalistes et aux directives européennes qui voudraient que nous nous serrions toujours plus la ceinture.

Alors dimanche, votons et faisons voter Fabien Roussel !

Les élus communistes à la Région : une voix d’espoir

Depuis l’année dernière, les communistes sont de nouveau au Conseil régional et enfin une voix d’espoir, une voix constructive et une voix de proposition se fait entendre. Face à une majorité de droite, les élus communistes ont porté haut et fort la vision que nous avons du service public et de l’industrie notamment.

Pour ne prendre qu’un exemple sur la question des transports, nous avons voté contre les dossiers favorisant l’ouverture à la concurrence ferroviaire. Au-delà de ce vote, les communistes de la région, élus et militants se battent chaque jour comme partout en France pour engager une réappropriation publique, nationale et sociale de la SNCF. C’est à contre-courant des directives européennes de mise en concurrence que se place notre projet politique, quand tout sera privé, nous serons privés de tout ! Dans cette même logique de bien public, nos élus ont fermement contesté la hausse des tarifs pour les TER Grand-Est en 2022 tout en formulant la proposition d’une aide à la mobilité pour la jeunesse. Un premier pas nécessaire vers la gratuité des transports en communs proposé par Fabien Roussel lors de ces élections présidentielles. Aussi, l’inquiétude grandit quant à la potentielle fermetures de lignes FRET, qui aurait pour conséquence un report modal sur des axes déjà saturés comme l’expliquent les élus communistes. Pour des raisons écologiques notamment, la promotion du transport de marchandise sur rails est une question d’avenir !

Esteban EVRARD

Les intercommunalités à la diète

Le 16 mars dernier la communauté d’agglomération Ardenne Métropole a voté son budget 2022. Celui ci est particulièrement marqué par les difficultés financières que rencontrent les collectivités. Ainsi, le taux d’endettement franchit un seuil inquiétant pour l’équilibre budgétaire. L’encours de la dette au 1er janvier était de 51,526 millions d’euros soit +18,309 millions (+19,39%).

En matière de fonctionnement, la solution trouvée pour faire des économies est de réduire le service public. Les dépenses pour le personnel sont en diminution de 1,2% pour atteindre 18,97 millions. Et encore ces chiffres ne tiennent pas compte de la récente annonce de revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires territoriaux. Ce taux était gelé depuis cinq ans. Conséquence, nous assistons à une diminution préoccupante des effectifs. Cela engendre un malaise au sein du personnel et un climat lourd au sein des services. Entre les départs volontaires et les postes non remplacés nous assistons à une hémorragie des effectifs.

Pour faire face à l’augmentation des charges générales (+15,36%), la décision prise est d’augmenter, sur la base de l’inflation, les tarifs publics des installations sportives et culturelles gérées par l’agglomération .

Difficultés supplémentaires, la hausse des frais de l’énergie. Le gaz ou l’électricité, augmentent de 46,39% pour atteindre au Budget 2022 la somme de 2,55 millions en prévision.

Concernant les capacités d’investissements celles-ci se trouvent également en régression de 34% (-7,9 millions) pour s’élever à 15,312 millions. Malheureusement l’agglomération participe au financement de dépenses qui ne devraient pas lui incomber comme la rénovation de la ligne SNCF Charleville/Givet pour une participation en 2022 de 115 628 euros.

Au titre des recettes le désengagement de l’État est régulier. Cette année la Dotation globale de fonctionnement va subir une baisse de 166 428 euros et l’agglomération devra abonder le budget Transports de 90 000 euros en raison de la hausse vertigineuse de la taxe TGAP perçu par l’État.

Lors de la création des Établissements pour la coopération intercommunale que de promesses n’avaient pas été faites. Aujourd’hui les promesses sont parties et restent les difficultés pour les élus de gérer des intercommunalités dont les compétences ne cessent de s’accroître.

Sylvain DALLA-ROSA

McKinsey et les cabinets de conseil : un coup de couteau donné à la République

Le 16 mars dernier, Eliane Assassi, sénatrice communiste et rapporteure de la commission d’enquête sur « l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques » remettait les conclusions de celle-ci entre les mains du Président du Sénat. Un rapport de 417 pages visant à faire la lumière sur « un phénomène tentaculaire », celui de l’appel aux cabinets de conseil privés de la part de l’Etat sur des dossiers de politique publique. Plusieurs mois d’enquêtes et des dizaines de milliers de documents recueillis démontent que des dossiers entiers tels que la crise sanitaire, les radars routiers, la réforme de l’aide juridictionnelle ou encore la stratégie nationale de santé ont été sous-traités à ces cabinets privés.

A l’évidence, cela pose un certain nombre de questions tant sur la vision qu’a le gouvernement Macron de l’Etat et de sa souveraineté que sur la dépense des fonds public : en 2021, l’Etat a dépensé plus d’un milliard d’euros en prestation de conseil ! C’est enfin le 25 mars dernier que le Sénat saisit la justice pour suspicion de faux témoignage de la part d’un directeur du cabinet McKinsey qui déclarait sous serment « Je le dis très nettement : nous payons l’impôt sur les sociétés en France et l’ensemble des salaires sont dans une société de droit français qui paie ses impôts en France ». Mais l’enquête de la commission atteste que le cabinet n’a pas payé d’impôts sur les sociétés en France depuis au moins 10 ans.

Encore un nouvel exemple de ce que dénonce Fabien Roussel, le candidat du PCF à l’élection présidentielle, depuis des années : la fraude fiscale et l’optimisation qui permet par des montages financiers de se soustraire à la politique fiscale de notre pays. Alors que certains membres de la direction du cabinet ont des liens forts et avérés avec le Président et des membres de l’Exécutif, cela représente un nouveau scandale d’Etat et prouve le peu de respect pour la Nation et ses finances de leur part. D’un côté des consultations ne menant parfois à aucun résultat ou venant simplement remplacer le travail de fonctionnaires, et de l’autre côté des bénéfices juteux déclarés au Delaware, un paradis fiscal reconnu.

Esteban EVRARD

Dernière ligne droite pour le vote Fabien Roussel

Il ne reste que quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, quelques jours décisifs pour gagner de nouveaux électeurs au vote Fabien Roussel, pour lutter contre la résignation et l’abstention.

La présence de Léon Deffontaines, porte-parole de Fabien Roussel et secrétaire national du mouvement de la jeunesse communiste, ce mercredi 30 mars dans notre département a traduit l’espoir que portent de nombreux jeunes dans le projet porté par le PCF, par son candidat Fabien Roussel, celui des jours heureux, celui d’une gauche populaire qui veut regagner la souveraineté alimentaire, industrielle, économique, de notre pays, cette souveraineté que nous a spolié le capital, pour vivre mieux, travailler moins, mais travailler toutes et tous en vivant dignement de notre travail.

C’est en répondant ainsi aux aspirations des jeunes, des salariés, des retraités que la gauche gagnera en France et le vote Fabien Roussel le 10 avril est une étape vers une nouvelle page de l’histoire de la République française en faisant vivre à nouveau une gauche sincère, honnête et à l’origine de tant de conquêtes sociales, vers la construction ensemble de cette République sociale, laïque, écologiste, féministe, démocratique que nous sommes si nombreux à vouloir bâtir.

Ce 30 mars, avec Léon Deffontaines, les communistes ardennais ont été à la rencontre du monde du travail : repas avec des salariés d’Enedis et un retour sur leur lutte victorieuse, discussion avec des personnels hospitaliers et leurs difficultés avant un débat avec des syndicalistes. On en retiendra l’exigence d’un service public de l’énergie, avec EDF et Engie renationalisé, celle d’un service public pour l’autonomie des personnes âgées et en situation de handicap. Les moyens nécessaires peuvent être trouvés par l’augmentation des cotisations patronales maladie, la cinquième branche créée par Macron, sans moyens supplémentaires, n’étant là que pour casser la Sécurité Sociale. L’ensemble du débat a montré la nécessité de reprendre le pouvoir sur la finance !

La journée s’est terminée par une réunion publique avec la participation de nombreux jeunes !

L’avenir est dans le vote Fabien Roussel le 10 avril !