Dimanche c’est le bulletin rouge, le bulletin Roussel dans l’urne !

Ce dimanche se déroule le premier tour des élections présidentielles. Deux choses sont à souligner. D’une part, c’est un vote crucial non seulement pour les cinq années à venir, mais aussi pour les décennies qui suivront. L’impératif écologique ne nous laisse que très peu de temps pour agir et il faut baisser drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre les objectifs permettant de lutter fermement contre le réchauffement climatique. Pour cela, nous n’avons cessé de le répéter, la science et le pragmatisme doivent primer sur le dogmatisme : un investissement massif dans un mix énergétique nucléaire / hydraulique / renouvelable doit être fait. Un investissement non seulement sur les infrastructures et la sécurité, mais aussi sur les recherches (dès le début du quinquennat, Macron s’est illustré par sa démagogie en fermant la centrale de Fessenheim et en arrêtant le projet ASTRID). Cet impératif n’attend pas et cet impératif ne doit pas être laissé entre les mains des capitalistes. Seul un candidat propose tout cela, sous maîtrise publique : Fabien Roussel. Sans même poser la question des transports, le vote communiste par sa cohérence sonne comme un impératif lui-même.

Pour autant, la question écologique n’est pas la seule à conditionner notre avenir. Depuis des décennies, l’industrie française est délocalisée, les capitaux étrangers sabordent nos emplois sous le prétexte d’une mondialisation toujours plus forcée, leur mondialisation. Les capitalistes français, donnant de grandes leçons de patriotisme (leur patriotisme), délocalisent également où la main d’œuvre se fait moins chère et notamment au sein de cette Union Européenne toujours plus libérale. Ils planquent leur argent dans des paradis fiscaux et se soustraient à la solidarité nationale. Ainsi, la perte d’espoir des travailleurs, la résignation et la colère montent avec le « tous-pourris ». Oui, il nous faut le roussellement et les trente-heureuses !

Enfin, la grande mascarade des dernières semaines tente de faire croire aux Françaises et aux Français qu’il y aurait des votes utiles et des votes inutiles, qu’il y aurait des votes efficaces et des votes inefficaces. Quel déclin idéologique ! Non, il n’y a pas de vote « inutile » tant qu’il reste respectueux de nos valeurs républicaines, tant qu’il ne pousse pas à l’exclusion et au repli identitaire, tant qu’il ne mène pas à la violence. Le vote communiste est bien un vote concret : celui de la reconstruction d’une gauche authentique, sociale, laïque, républicaine et populaire. Une gauche du travail et de la fiche de paye et non pas une gauche déconnectée des réalités.

Le projet que porte Fabien Roussel avec l’ensemble des communistes français est un projet d’avenir, un projet qui touche le cœur et la raison d’une large partie des abstentionnistes, de ceux qui ont la colère noire mais le cœur rouge. Les communistes n’ont pas peur de « mettre les mains dans le cambouis » et sont prêts à prendre le pouvoir pour mener une politique diamétralement opposée aux logiques capitalistes et aux directives européennes qui voudraient que nous nous serrions toujours plus la ceinture.

Alors dimanche, votons et faisons voter Fabien Roussel !