Payer pour aller aux urgences de l’hôpital !

Malgré la persistance de la pandémie, le gouvernement a décidé de mettre en application au 1er janvier de cette année, le forfait patient urgence de pratiquement 20 € payé par les personnes se rendant aux urgences des hôpitaux sans que cela ne soit suivi d’hospitalisation.

Cette mesure pénalise particulièrement ceux pour qui les urgences représentaient le recours à des soins sans avoir à faire l’avance des frais ou pour qui l’accès en urgence à un médecin généraliste est impossible et l’on sait la généralisation des déserts sanitaires.

Elle est dangereuse d’un point de vue sanitaire, risquant de retarder la consultation en cas de signes précurseurs d’un infarctus du myocarde ou d’un accident vasculaire cérébral par exemple.

Elle correspond à un nouveau transfert de charge de la Sécurité Sociale vers les complémentaires santé, toujours en augmentation.

Et comme le forfait hospitalier, ce forfait urgence a toutes les chances d’augmenter au fur et à mesure des années : d’ailleurs il y déjà pris plus de 8 % d’augmentation par rapport à l’annonce faite pour une mise en application l’année dernière !

L’État doit mettre des moyens pour la sécurité

Régulièrement la question de la sécurité dans les quartiers revient dans les déclarations du maire, Boris Ravignon. Pourtant la situation ne s’est guère améliorée ces 10 dernières années. La dernière décision de la majorité municipale consiste à instaurer des patrouilles de nuit de la police municipale et à renforcer la vidéo surveillance. Avec ce recrutement, les effectifs des policiers municipaux sont aujourd’hui d’une petite cinquantaine à Charleville-Mézières. Cela pèse sur le budget communal. Le président de la République, malgré son récent discours à Nice, et le ministre de l’Intérieur, misent sur cette prise en charge de la sécurité par les collectivités ce qui permet de réduire les effectifs de la police nationale. L’annonce, l’année dernière, d’un renforcement des effectifs de la police nationale est un premier pas mais ne répond pas, loin s’en faut, aux besoins qui existent notamment la nuit. D’ailleurs, à l’époque, un syndicat policier avait tiré la sonnette d’alarme en déclarant « il existe à Charleville, mais aussi à Sedan, un manque criant d’effectifs ».

On assiste progressivement à un remplacement des missions accomplies par la police nationale par la police municipale. Après l’échec du dispositif « police de sécurité du quotidien » la tension dans les quartiers reste palpable. Il est urgent d’organiser une table ronde de tous les acteurs publics pour envisager la réouverture d’une antenne du commissariat dans les quartiers (prioritairement à la Ronde Couture et à Manchester) avec des policiers nationaux dédiés et formés à l’îlotage. Il n’est pas possible que les quartiers soient sous la coupe de délinquants. Ce sont les habitants qui souffrent.

L’État doit donner les moyens pour que le droit républicain reprenne sa place. Mais peut être faut-il s’interroger sur la situation sociale des quartiers. La politique de la ville qui concerne le remodelage des quartiers avec la destruction des bâtiments d’habitation a fait beaucoup de béton mais pas de politique sociale. Il n’est pas rare que le taux de chômage dans ces quartiers soit proche des 20%. Il est urgent de changer de braquet et d’avoir une vue globale de la lutte contre l’insécurité.

Sylvain Dalla-Rosa

Le communiqué de la section de Revin du PCF du 7 janvier L’avenir du centre social d’Orzy est en jeu !

La question à se poser, lorsque l’on parle d’action sociale, de service public, n’est pas « Est ce que l’action est rentable ou déficitaire ? » mais « Est ce que ce qui se joue là, dans cette association, est important pour notre ville ? »

Et ce qui ce joue là est tellement important. Tellement important pour faire vivre les principes inscrits sur notre mairie : Liberté, Égalité, Fraternité. Tellement important pour faire vivre une culture pour tous, en tout temps, en tout lieu. Tellement important pour les liens qui se créent, pour les échanges, pour les rencontres. Tellement important, car, administré par ses habitants, le centre social est un exemple de démocratie. La démocratie se discute aussi ici ! Pas seulement dans le nombre d’abstentionnistes aux différentes élections.

La mission du centre social ne se résume pas seulement en chiffres. Ou alors si, mais chiffrons le nombre de gamins qui prennent confiance en eux ! Chiffrons le nombre de parents aidés ! Chiffrons le nombre de cœurs réchauffés ! Le Président de la République avait annoncé, qu’après le COVID 19, les liens humains seraient à mettre au cœur du projet de la Nation. Mais non, le capitalisme libéral ne désarme pas. Et ce sont toujours les bureaux de postes, des permanences CAF et des centres sociaux qui ferment.

La section PCF de Revin appelle donc l’ensemble des responsables élus et administratifs à empêcher cette fermeture par tous les moyens mis à leurs dispositions. Quant à nous, nous continuerons la lutte auprès des habitants revinois et des salariés du centre social.

Centre social d’Orzy

Ce mercredi, le PCF et la CGT se sont rendus au tribunal judiciaire pour soutenir les représentants du personnel et connaître la décision rendue sur l’avenir du Centre Social. Le Centre Social n’est pas liquidé pour le moment, la décision de liquidation est reportée au 4 février prochain. D’ici là, des garanties financières devront avoir permis d’établir la viabilité du projet. En cas de liquidation, certaines missions du Centre Social pourraient également être transférées vers une association nouvellement créée. A la sortie, un sentiment doux-amer pour le PCF de Revin … Une chose est sûre, la mobilisation (regroupements et pétition) a joué un rôle dans ce report de la décision, le jugement l’ayant pris en compte. La lutte continue aux côtés des salariés et des familles adhérentes !

Le revenu étudiant, une mesure révolutionnaire ! 

La réalité étudiante en France était déjà préoccupante avant la crise et mettait en exergue les antagonismes de classe. 29% des moins de 25 ans sont des enfants d’ouvriers. Mais ils ne représentent respectivement que 12% des étudiants en licence et 7% en master. D’une façon plus générale seuls 30% des étudiants sont boursiers et 40% d’entre eux travaillent régulièrement à côté, faute de ressources financières suffisantes. Or le travail en parallèle aux études est source de stress, car le temps nécessaire à celui-ci entre directement en concurrence avec celui des études. La statistique de réussite d’un étudiant salarié est effarante. Ses chances de réussites baissent de 43%. C’est pourquoi la question des ressources financières est primordiale pour nos étudiants des classes populaires, qui rappelons-le, sont l’avenir de la nation. 

Avec cela, la crise sanitaire n’a rien arrangé, on voit s’allonger de mois en mois les files d’étudiants devant les épiceries solidaires..

C’est en ce sens que Fabien Roussel, candidat communiste à la présidentielle propose la création d’un revenu étudiant, à hauteur de 850€ mensuels financés à 50% par l’État, à 50% par les cotisations sociales. Il s’agit d’une mesure révolutionnaire pouvant sortir de la précarité les étudiants existants et augmenter significativement leurs chances de réussite, et permettre à ceux qui ne pouvaient tout simplement pas étudier, de rejoindre les bancs de l’enseignement supérieur. 

Anthony Jacobs-Remacle

Le bon et le beau pour tout.e.s

L’intervention de Fabien Roussel, candidat du PCF à l’élection présidentielle, sur la gastronomie française, a animé le petit monde politique de « gôche » témoignant tout à la fois à quel point la candidature de Fabien dérange, car elle vise juste, et la déconnexion de la gauche caviar et des écolos bobo des vraies aspirations populaires.

Le peuple, les salariés, les retraités, les jeunes ont droit au bon et au beau pour reprendre l’expression de Fabien Roussel ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit : permettre à toutes et tous d’accéder à une vie riche de culture (gastronomie, art …), de cette culture métissée qui est la notre, de cette culture qui fait de l’encommun ! La vie de demain ne doit pas être une vie monastique !

La réalité aujourd’hui, c’est 7 millions de personnes en précarité alimentaire dont 5,5 millions qui recourent à l’aide alimentaire.

Cela nécessite une vraie politique alimentaire avec une transformation de la Politique agricole commune (PAC) en Politique agricole et alimentaire commune (PAAC) pour définir des objectifs ambitieux à l’échelle européenne, avec la promotion de l’agroécologie (théories et pratiques agricoles nourries des connaissances pour une agriculture durable) pour permettre à tout.e.s d’accéder à une alimentation saine, favorisant les circuits courts et respectant les normes françaises.

Fabien Roussel propose aussi la généralisation du repas à 1€ maximum dans toutes les cantines scolaires pour un accès de toutes et tous à une alimentation saine, durable et équitable, financé par l’engagement de l’État et une taxe sur les multinationales de l’agroalimentaire, permettant la création d’un fonds national à hauteur de 10 milliards d’euros par an.

Permettre à chacune et chacun d’accéder au bon et au beau nécessite avant tout d’augmenter les salaires, de récupérer la valeur de ce travail spolié par le patronat. C’est pour cela que le PCF propose l’augmentation du SMIC à 1 800€ brut, l’augmentation générale des salaires de 20 %, des pensions au moins à 1 200€ net et l’obligation pour les entreprises de mettre en œuvre l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.

L’augmentation des salaires, c’est aussi pour cela que les communistes seront dans la rue, le 27 janvier, avec les organisations syndicales !

J’investis dans l’avenir Je finance la campagne !

Pour participer au financement de la campagne présidentielle, c’est simple : j’établis un chèque à l’ordre de : « ADF-PCF 08 » et je l’envoie à la

Fédération des Ardennes du PCF

18, rue de l’arquebuse

                                                               08000 CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Gagnons la bataille financière !

Notre Fédération s’est donné comme objectif de réunir 5000 €.

Le PTB devient un parti de masse

Outre-Quiévrain, le dimanche 5 décembre se tenait le congrès statutaire du PTB, Le Congrès de l’Unité durant lequel son porte parole Raoul Hedebouw fut élu président du parti à 94.1% des voix, succédant ainsi à Peter Mertens. Durant la présidence de son prédécesseur, le PTB connut une croissance inédite passant en 18 ans de 800 membres à plus de 24000, de 0 députés à 43, de 5 élus locaux à 169 et de 80 à 400 sections faisant du parti marxiste une des plus dynamiques formations politiques de gauche de toute l’Europe. Croissance à laquelle n’est pas étrangère l’action de Raoul Hedebouw tant il a tenu le rôle figure de proue de la formation politique, présent en permanence sur tous les fronts, du parlement aux piquets de grèves en passant par les manifestations climatiques. A présent élu président, ce dernier se dit prêt à la nouvelle tâche qui l’attend, dans cette ère de crise sanitaire, d’offensive libérale et de montée des indépendantistes et autres fascistes flamands. Plus que jamais, le PTB devra remplir son rôle de « Parti de la classe travailleuse, parti de la jeunesse, parti du socialisme. »

Anthony Jacobs-Remacle

La population en forte chute à Ardenne Métropole

L’INSEE vient de publier ses derniers chiffres concernant la démographie. Dans les Ardennes, entre 2013 et 2019, c’est l’hémorragie : une chute de 10 325 habitants en 6 ans, soit -0,6% en moins en moyenne chaque année, un triplement de la baisse ces dernières années puisque, dans la période précédente (2008-2013), le département perdait 0,2% de sa population en moyenne annuelle. Ainsi, les Ardennes ne comptent plus que 270 582 habitants (L’Union du 30/12).

Et c’est l’agglomération Ardenne Métropole qui paie le plus lourd tribut à cette hémorragie galopante (en moyenne annuelle : -0,9% à Charleville, -1,5% à Nouzonville, -2% à Sedan par exemple).

Pourtant, depuis 2013, l’actuel maire de Charleville-Mézières, et Président d’Ardenne Métropole, n’avait de cesse de fustiger la perte de population dans l’agglomération, qu’il imputait alors à l’ancienne majorité municipale de gauche du chef-lieu. Il en avait même fait le cœur de sa campagne électorale pour les municipales de 2013 : on allait voir ce qu’on allait voir avec ce Zorro. Et on a vu : belle réussite avec un triplement annuel de l’hémorragie démographique dans les Ardennes depuis qu’il y fait la pluie et le mauvais temps.

Bien entendu, la majorité départementale de droite ne peut qu’être associée à ce «brillant» palmarès puisque, contrairement aux périodes précédentes, tous les territoires ardennais voient leur population reculer plus ou moins fortement.

Les éléments principaux qui entraînent notre département vers le bas sont la désindustrialisation et la casse des services publics auxquels il faut ajouter le conséquent déficit de formation.

L’affaire CEVITAL, promesse de 1000 emplois sur le bassin économique du chef-lieu ou le dossier Mercier à Revin, qui ont capoté, montrent la fragilité du tissu économique ardennais et carolomacérien.

Depuis des décennies, le département des Ardennes s’appauvrit à force de chômage et de précarité, et sa population vieillit parce que les jeunes partent.

Réindustrialisation, relance des services publics, construction de logements, formations qualifiantes, augmentation des salaires…, il est temps que nos élus locaux, régionaux, nationaux, ainsi que les pouvoirs publics français et européens se penchent sur le sort de notre département.

Le bureau de la section de Charleville-Mézières

Des vœux pour une année révolutionnaire !

Dans un monde en plein bouleversement, la pandémie accélère et éclaire ce qui est dépassé et ce qui est nouveau. Les médias dominants cherchent à faire peur (Chine, Russie et tant d’autres prétextes qui sont bons) avec une histoire de catastrophe qui est celle d’un occident dominateur en échec devant une planète qui remet en cause les bourgeoisies nationales et mondiales. Les États-Unis s’enferment dans une impasse historique, dans leur échec social, culturel, démocratique, malgré une domination militaire qui ne leur permet plus de faire payer leur dette aux autres nations sans guerre mondiale.

C’est pourquoi les communistes du monde entier tiennent à affirmer la paix et la souveraineté comme première exigence des peuples.

Après les succès des communistes en Russie, en Autriche, en Inde, au Chili, la poussée exemplaire des communistes belges… La France populaire peut reprendre sa place dans l’histoire avec la candidature communiste en 2022.

René Perrouault, dirigeant communiste et syndical (CGTU) écrit avant d’être fusillé par les nazis le 15 décembre 1941 : « Je suis fier d’avoir contribué à cette œuvre. Des jours meilleurs se lèveront demain sous le monde délivré des chaînes du capitalisme. La victoire du communisme est certaine, quelque soit les sursauts sanglants du vieux monde. »

Les communistes ardennais repartent pour une année de luttes pour la dignité des salariés, des jeunes, des privés d’emplois et des retraités, pour ouvrir le champ des possibles et construire les Jours Heureux, sous les auspices de Fabien Roussel, le candidat du PCF !

Meilleurs vœux révolutionnaires !