Brèves de campagne

Élections départementales

Patrick Tassin, candidat PCF dans le canton de Charleville-Mézières 4, a participé à l’unique débat organisé par France 3 pour les élections départementales dans les Ardennes. Vous pouvez retrouver ce débat sur : https://youtu.be/YLs1BfwEekU

Élections régionales 

Éliane Romani, tête de la liste de rassemblement des partis de gauche et écologistes dans le Grand Est sera présente dans les Ardennes le 15 juin : rendez-vous à 17 h place Lucien Bauchart et à 18 h place ducale.

Les jeunes Ardennais présents à la réunion nationale des animateurs du MJCF

Quatre délégués de la Jeunesse Communiste des Ardennes ont eu l’immense plaisir de représenter ce magnifique département qu’est le nôtre lors de l’Assemblée Nationale des Animateurs du Mouvement de la Jeunesse Communiste de France !
Au programme :
– discussions et débats afin de définir la ligne politique du mouvement.
– une action coup de poing devant le Ministère du Travail afin de porter les revendications des jeunes, accompagnée de discours sur les besoins de ces derniers en matière d’emploi.
– Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat à l’élection présidentielle, s’est adressé au MJCF avec des revendications fortes et compte sur nous pour s’adresser et mobiliser les jeunes travailleurs.
– mais aussi des moments de convivialité avec les camarades de différentes horizons !
La lutte continue !
Esteban EVRARD

Non à une nouvelle atteinte aux retraites !

Sortie par la grande porte, une fois débarrassée de ses mensonges flatteurs grâce au mouvement social et à la bataille de tranchées parlementaire, la réforme des retraites reviendrait par la petite porte : l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge de départ à taux plein à soixante-quatre ans seraient emballés dans l’enveloppe du budget de la sécu à l’automne prochain, comme si nous avions tous les mêmes durées de vie en bonne santé.
Les propos énigmatiques du Président de la République laissent craindre le pire !
D’autant plus que revient aussi par la petite porte la volonté de poursuivre l’« étatisation » de la Sécurité Sociale en renforçant le contrôle de l’État, en renforçant les règles pour mieux encadrer et réduire les dépenses sociales.
Et la prise en compte de la perte d’autonomie, telle qu’elle est conçue actuellement par le gouvernement, est aussi un moyen pour détourner la sécurité sociale de ses objectifs initiaux, répondre dans la solidarité aux aléas de la vie, et la transformer en un simple filet de sécurité pour les plus pauvres, laissant au monde de la finance le champs libre pour l’assurance privée !
La Sécurité Sociale, même dégradée par les gouvernement successifs, a montré, encore une fois au cours de l’épidémie, sa capacité à amortir les crises.
Ce n’est pas aux salariés, aux retraités, aux demandeurs d’emploi de faire les frais d’un « trou » construit à grand renfort d’exonérations pour le patronat, de cadeaux aux groupes financiers actionnaires de l’hospitalisation privée ou des laboratoires pharmaceutiques !
Il y a urgence à redonner à la Sécurité Sociale ses fondements démocratiques, à lui rendre son autonomie financière et à accroître ses ressources en privilégiant le travail par rapport au capital.
L’automne sera chaud ! Et ne sous-estimons pas le risque de mauvais coups pendant l’été !
Utilisons les urnes les 20 et 27 juin pour donner un signal au gouvernement ! Votons massivement pour les candidats communistes et les rassemblements dans lesquels ils sont avec les organisations de gauche et écologistes pour battre la droite (avec ses deux facettes LR et LREM) et rejeter l’extrême droite. Faire entrer au conseil départemental et au conseil régional des élus communistes sera un atout pour les luttes à venir !

Déferlement atlantiste contre la Biélorussie

Depuis presque deux semaines, la République de Biélorussie connaît un nouveau déferlement à son encontre de la part des forces et des institutions atlantistes et impérialistes. En 2020, la Biélorussie a été victime d’une ingérence extérieure sans précédent, qui se poursuit encore aujourd’hui. Cette situation est vécue à l’extérieur comme une révolution populaire, mais en fait, c’est une rébellion contre-révolutionnaire visant à éliminer la direction politique du pays et mettre fin à un État providence indépendant. Pourquoi les événements en Biélorussie ne peuvent-ils pas être qualifiés de révolution ? Toute révolution a des prérequis à la fois objectifs et subjectifs, et ce n’est pas le cas au Bélarus. La révolution consiste à briser l’ancien système et à le remplacer par une formation progressiste. En Biélorussie, cependant, un modèle social progressiste, qui dans ses caractéristiques est plus proche du socialisme, est attaqué pour être remplacé par un capitalisme sauvage. Les slogans anticommunistes, anti-soviétiques, nationalistes et russophobes sont la force motrice de la rébellion contre-révolutionnaire. Des éléments de la bourgeoisie nationale veulent plus d’influence sur la prise de décision et ont conclu un accord avec des forces extérieures qui poursuivent leurs objectifs géopolitiques contre la Biélorussie.
Bien entendu, les structures étrangères ne sont pas satisfaites du fait que la situation sociale au Bélarus reste stable; les entreprises, la sphère sociale fonctionnent comme d’habitude, les forces de l’ordre assurent la sécurité. La provocation aérienne du 25 mai 2021 a été utilisée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et les pays satellites américains en Europe de l’Est pour appeler à un blocus aérien et économique de la république. Les plus actifs à cet égard sont la Pologne, la République tchèque, la Lituanie, la Lettonie et l’Ukraine, qui sont en fait devenues des centres opérationnels pour les actions de l’opposition.
Nous avons également été témoins du vandalisme d’État, lorsque des pays comme la Lettonie et la Lituanie insultent les symboles nationaux biélorusses et utilisent un symbole de protestation nationaliste pour indiquer leurs sympathies – le drapeau blanc-rouge-blanc, qui a été utilisé en Biélorussie pendant l’occupation allemande par les pro-nazis.
Les communistes de Biélorussie lancent un appel à tous les partis communistes et ouvriers du monde à fournir toute l’assistance possible et à faire preuve de solidarité internationale avec la République de Biélorussie.
Esteban EVRARD

Assurance chômage en danger

Le décret du 30 mars 2021 sur l’assurance chômage comprend plusieurs mesures qui pourraient avoir pour effet de réduire encore les allocations des chômeurs : tout d’abord les congés maladie, maternité et périodes de chômage partiel seront dorénavant considérés comme des périodes non travaillées, ce qui va faire baisser le montant des allocations chômage, les travailleurs les plus pénalisés étant les plus précaires. Ensuite, cette réforme pourrait causer une réduction du salaire journalier de référence pouvant aller jusqu’à 43%, ce nouveau mode de calcul va creuser les inégalités entre personnes privées d’emploi, selon par exemple qu’elles aient été en congé maternité ou non. Les privés d’emploi ayant eu les plus haut revenus verront leurs indemnités diminuer au bout d’un délai de 7 mois. Enfin, la nouvelle loi prévoit de fixer le montant minimum des allocations à 659 euros par mois, pour les salariés ayant travaillé pour le SMIC, montant très insuffisant pour garantir un niveau de vie décent.
Les allocations de chômage doivent rester un revenu de remplacement qui permet de retrouver du travail. Diminuer d’autant les allocations de chômage risque de forcer les privés d’emploi à accepter n’importe quel travail, juste pour pouvoir survivre ; au lieu d’avoir le temps de retrouver un emploi comparable à leur emploi précédent et correspondant à leur qualification.
En novembre 2020, suite à un recours des syndicats, le Conseil D’État avait déclaré illégales deux dispositions. Il a annulé un mode de calcul du salaire journalier de référence qui ne respectait pas l’égalité entre chômeurs en emploi continu et discontinu. Des mobilisations d’artistes et de salariés privés d’emploi ont déjà eu lieu, demandant le retrait de la réforme de l’assurance chômage. Il est plus que jamais nécessaire de se mobiliser contre cette réforme injuste, qui ne fait que prolonger la politique de casse sociale du gouvernement et s’attaque une fois de plus aux plus précaires.
Le PCF propose de mettre en place une sécurité d’emploi et de formation, permettant de passer d’un emploi à une formation et inversement, sans perte de revenus et pour arrêter les vies en pointillés.

En gare de Revin

Mardi matin, les communistes étaient présents au rassemblement à l’initiative de la CGT pour défendre la ligne ferroviaire Charleville-Givet ainsi que ses passagers. Avec les camarades, nous luttons pour qu’aucun territoire ne soit relégué en seconde zone, sans moyen de transport rapide et efficace. Pour cela, il faut défendre le train, le train comme service public.

Manchester : de la répression mais aussi du social !

Ce dimanche 30 mai, les habitants du quartier de Manchester ont encore été témoins d’une violence incompréhensible. En effet, dès 14h des feux de poubelles ont été signalés, puis s’en est suivie la destruction de quatre caméras par des individus cagoulés, tout cela sur fond d’intimidations.

Nous condamnons fermement ces actes et nous appelons à analyser les faits avec lucidité. Cette violence est bel et bien organisée et liée aux trafics en tout genre. La République doit reprendre le pouvoir dans le quartier, et cela passe par deux choses : la répression et le social. Jamais nous ne laisserons de tels actes sans réponse, cette violence pourrit la vie des travailleurs et des locataires ! Pour autant, le constat est clair : le tout sécuritaire libéral prôné par la droite ne fonctionne pas. Il faut faire de la question sociale une question majeure et prioritaire, il faut donner des perspectives d’avenir aux jeunes, un emploi ou une formation. C’est ce que propose la liste de gauche menée par Esteban Evrard et Christine Caruzzi sur le quartier pour les élections départementales des 20 et 27 juin.

Il est urgent de créer nationalement 30 000 postes de policiers et de remettre en place une police nationale de proximité permettant à L’État d’accomplir son devoir régalien.

Elles ont gagné !

Contrairement aux propos de certains détracteurs, la lutte paie. Après 2 ans de lutte, des salariées invisibles ont obtenu la grande majorité de leurs revendications face au groupe Ibis : excusez du peu !

Les premières de corvée, les indispensables qui étaient et sont toujours ignorées et méprisées ont fait plier le capital.

Pour gagner, il faut se battre et parfois rester pugnace et déterminé pendant longtemps… Ce n’est pas ringard comme certains aiment à nous le rabâcher, c’est la réalité !

A l’image des « 1336 », les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles, soutenues par le syndicat CGT HPE viennent de signer un protocole d’accord qui met fin à un conflit de presque 2 ans.

Augmentation de 250 à 500 euros mensuels, diminution des cadences infernales, annulation des mutations de 2 délégués de site, obtention d’une prime panier.

Ce combat historique par sa durée dans l’histoire sociale de l’hôtellerie est celui de la sous-traitance qui gangrène bon nombre d’entreprises mais aussi de services publics.

Mais c’est surtout celui de femmes, souvent travailleuses immigrées, contraintes à des temps partiels subis, indispensables à des groupes qui les méprisent et les exploitent sans vergogne.

Bravo Mesdames, vous pouvez être fières du combat mené et de cette immense victoire obtenue après ces 670 jours de lutte !

« Celles qui vivent sont celles qui luttent » : citation que nous mettons avec satisfaction au féminin aujourd’hui !