Déferlement atlantiste contre la Biélorussie

Depuis presque deux semaines, la République de Biélorussie connaît un nouveau déferlement à son encontre de la part des forces et des institutions atlantistes et impérialistes. En 2020, la Biélorussie a été victime d’une ingérence extérieure sans précédent, qui se poursuit encore aujourd’hui. Cette situation est vécue à l’extérieur comme une révolution populaire, mais en fait, c’est une rébellion contre-révolutionnaire visant à éliminer la direction politique du pays et mettre fin à un État providence indépendant. Pourquoi les événements en Biélorussie ne peuvent-ils pas être qualifiés de révolution ? Toute révolution a des prérequis à la fois objectifs et subjectifs, et ce n’est pas le cas au Bélarus. La révolution consiste à briser l’ancien système et à le remplacer par une formation progressiste. En Biélorussie, cependant, un modèle social progressiste, qui dans ses caractéristiques est plus proche du socialisme, est attaqué pour être remplacé par un capitalisme sauvage. Les slogans anticommunistes, anti-soviétiques, nationalistes et russophobes sont la force motrice de la rébellion contre-révolutionnaire. Des éléments de la bourgeoisie nationale veulent plus d’influence sur la prise de décision et ont conclu un accord avec des forces extérieures qui poursuivent leurs objectifs géopolitiques contre la Biélorussie.
Bien entendu, les structures étrangères ne sont pas satisfaites du fait que la situation sociale au Bélarus reste stable; les entreprises, la sphère sociale fonctionnent comme d’habitude, les forces de l’ordre assurent la sécurité. La provocation aérienne du 25 mai 2021 a été utilisée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et les pays satellites américains en Europe de l’Est pour appeler à un blocus aérien et économique de la république. Les plus actifs à cet égard sont la Pologne, la République tchèque, la Lituanie, la Lettonie et l’Ukraine, qui sont en fait devenues des centres opérationnels pour les actions de l’opposition.
Nous avons également été témoins du vandalisme d’État, lorsque des pays comme la Lettonie et la Lituanie insultent les symboles nationaux biélorusses et utilisent un symbole de protestation nationaliste pour indiquer leurs sympathies – le drapeau blanc-rouge-blanc, qui a été utilisé en Biélorussie pendant l’occupation allemande par les pro-nazis.
Les communistes de Biélorussie lancent un appel à tous les partis communistes et ouvriers du monde à fournir toute l’assistance possible et à faire preuve de solidarité internationale avec la République de Biélorussie.
Esteban EVRARD