Communiqué de presse : Le 12 juin, marchons pour les droits et les libertés, pour une République sociale et démocratique. A Charleville-Mézières, rendez-vous à 15 h à la statue de Gonzague

Notre pays vit un moment particulièrement dangereux.

Le pouvoir macronien et la droite se livrent à une surenchère calamiteuse avec l’extrême droite, exploitant les peurs et les difficultés de la vie aggravées par le COVID : précarité, chômage, insécurité, recul des services publics.

Ils nourrissent les divisions de la société française en remettant en cause les libertés publiques, en incitant au développement du racisme et de l’antisémitisme, en stigmatisant des secteurs entiers de la population en raison de leurs origines, religions, de leur genre ou de leur orientation sexuelle.

Cette surenchère a un objectif : désigner des boucs-émissaires aux difficultés des Françaises et des Français tout en épargnant ceux qui sont à la tête de grandes fortunes, de multinationales, des banques et assurances et qui ont vu leur fortune augmenter de 170 milliards d’euros sur la seule dernière année. Pour que ceux-ci continuent d’accumuler des profits, le gouvernement s’en prend aux droits des salariés, en particulier aux droits des privé·e·s d’emploi avec la réforme de l’assurance-chômage.

À courir derrière les thèmes démagogiques mis en avant par l’extrême droite depuis de nombreuses années, c’est elle qui en profite et c’est la démocratie que l’on met gravement en péril.
Il est temps de dire « stop » à ces dérives et d’emprunter un tout autre chemin pour relever le défi des jours heureux.

Nos concitoyen.ne.s ont le droit à la tranquillité et à la sécurité que remettent en question les trafics, la délinquance, les incivilités de toute sorte.

Cela nécessite à la fois une Justice qui ne saurait être l’objet d’un procès en laxisme et qui soit dotée de réels moyens et une Police nationale exerçant ses missions de service public au plus près de la population, qui ne soit plus l’objet d’agressions inadmissibles et dont l’action ne soit plus entachée par les violences de certains policiers.

Il faut simultanément s’attaquer aux racines de la violence, aux politiques capitalistes qui génèrent le désordre, favorisent la loi du plus fort, détruisent les grandes conquêtes populaires, les liens sociaux et creusent sans fin les inégalités : le combat pour la sécurité et la tranquillité publiques est inséparable de la promotion des droits et des libertés, de la cité à l’entreprise. Il est inséparable d’une grande ambition démocratique au sein des institutions, des services publics et des lieux de travail, dans la perspective d’une nouvelle République sociale et démocratique, laïque, écologiste, féministe et antiraciste.

La Fédération des Ardennes du PCF appelle la population et toutes les organisations associatives, syndicales et politiques progressistes à engager la contre-offensive dans un rassemblement, le samedi 12 juin à 15 h rue Bérégovoy à Charleville-Mézières (près de la statue de Gonzague).