Le centenaire du PCF vu par la bourgeoisie

L’Union L’Ardennais a conforté en ce 26 décembre sa réputation de journal de droite, de journal au service du patronat !

Deux pages sur le centenaire du PCF, mais pour être sûr de donner une image du passé, le journal n’interroge que d’anciens dirigeants du Parti, avec, n’en doutons pas, des questions bien orientées.

Pourtant les décennies qui viennent de s’écouler confirment le choix fait par les congressistes de 1920 : le réformisme est une impasse et le PS avec ses variantes s’est fait récupéré par la grande bourgeoisie mondiale.

C’est par des transformations révolutionnaires s’en prenant au capital que nous pourrons dépasser cette crise économique, sociale, écologique, civilisationnelle même, à l’image de la sécurité sociale. Le patronat rêve de la faire disparaître. Avec la complicité des gouvernements successifs il a déjà réussi à l’ébranler mais elle est toujours là !

Résumer les 100 ans du PCF à son évolution depuis le programme commun permet un article facile à la presse locale lui évitant de revenir sur les grands mouvements de l’histoire depuis un siècle pour s’attarder sur celle qu’elle connaît. Cela lui évite de dire que même le patronat avoue qu’un PCF à 20% est un obstacle pour les politiques antisociales.

L’article est d’autant plus bâclé qu’il n’a pas cherché ce qu’il y avait de nouveau, à la fois avec l’élan donné par le dernier congrès et par l’adhésion de jeunes. Une vraie information dirait par exemple qu’il existe de nouveau un mouvement de la Jeunesse Communiste dans les Ardennes.

Un parti n’a pas 100 ans, sans des hauts et des bas ! Mais 100 ans, cela traduit un vrai idéal, en phase avec l’évolution de la société, un idéal qui se transmet de génération en génération. Au fait, le Georges Marchais d’aujourd’hui, il s’appelle Fabien Roussel !

Michèle LEFLON