La rentrée de la Jeunesse Communiste

La Fédération des Ardennes du Mouvement des Jeunes Communistes de France revient en force en cette rentrée des classes 2020.  Déterminés à former un Front Uni de la Jeunesse, et fort de nos revendications, nous nous efforcerons de défendre nos droits et d’en conquérir de nouveaux dans ce contexte de mise à sac de l’éducation nationale incarnée récemment par les réformes Blanquer et sur fond de crise sanitaire et économique qui touche durement la jeunesse, la plongeant toujours plus sûrement vers la précarité.

Les jeunes ne paieront pas la crise !

Mercredi 2 septembre, dès 7h15 nous étions devant le lycée Chanzy pour souhaiter une bonne rentrée aux secondes. 

Nous avons distribué un tract exposant nos différentes revendications, tous ensemble luttons pour conquérir de nouveaux droits dans les différents établissements.

Organisons notre colère ! Adhérez et faites adhérer à la JC.

Pourquoi les communistes soutiennent la journée d’action du 17 septembre

Suites aux régressions sociales qui se sont intensifiées depuis la crise sanitaire par le gouvernement Macron les communistes participeront à la mobilisation syndicale à l’appel de la CGT du 17 septembre pour dénoncer le manquement du gouvernement et l’abandon de ses concitoyens.

En effet, Camarades, nous devons défendre nos droits et réclamer de meilleures conditions sociales, travail…

Nous exigeons donc la création d’emplois stables CDI, la fin de la précarité, la réduction du temps de travail, une augmentation de salaire, le développement du service public mais aussi la protection de la sécurité sociale qui sont la cible de l’état dans les coupes budgétaires…

Est-ce normal que le peuple doit être le premier à payer les pots cassés de l’Etat, qu’on n’a pas les services qu’il doit nous fournir, nous protéger, etc.… et pendant qu’eux donnent les trésors, les aides, les cadeaux et sont complices avec les grandes multinationales du CAC40, de la mise à mort de nos services publics, de la sécurité sociale et de nos droits ?!

Non au capitalisme, à la loi de la jungle sociale où les prolétaires sont les plus démunis devant de grands groupes qui se gavent de l’argent  public.

Oui à la protection de la sécurité sociale, oui à de meilleurs conditions de travail, oui à une meilleure vie pour le peuple français et oui à de vrais services publics français !

C’est pour cela que nous vous invitons à venir le 17 septembre à la mobilisation sociale.

Il est temps que les prolétaires défendent leurs droits et continuent la lutte des classes !

Maximilien Thiry

Sénatoriales, un scrutin dont les dés sont pipés

Les élections sénatoriales se dérouleront le 27 septembre prochain. Pour ce scrutin ce sont 979 grands électeurs ardennais, essentiellement des élus, qui ont le droit de vote. A quelques semaines des élections les manœuvres à droite ont déjà démarré. Les deux sénateurs sortants (Laménie et Huré) sont manifestement à « couteaux tirés ». En effet, loin de se rassembler derrière les sortants, qui se représentent, la droite carolomacérienne (sous la houlette de B.Ravignon?) vient de déclarer ses propres candidats. Ainsi, E.Joseph ou R. Chauderlot membres de la majorité municipale ont déjà fait savoir qu’ils seraient candidats.

Aucun n’a pour l’instant fait de propositions pour le développement des collectivités qui, dans la crise sanitaire actuelle, montrent toute leur utilité. Les sénateurs sont traditionnellement connus pour être les défenseurs des collectivités. Malheureusement, aucun élu de la droite locale n’est monté au créneau pour défendre le développement de nos territoires (économique, social ou environnemental…). Même silence du côté des députés ardennais.

Héritage de la 5e République le mode de scrutin des sénatoriales est manifestement archaïque et antidémocratique. A Charleville-Mézières cette situation a encore été aggravée en marginalisant la gauche pour la désignation de grands électeurs supplémentaires. Ainsi, sur les 20 personnes en plus des élus que devait désigner le conseil municipal le maire n’a octroyé qu’une seule place à l’opposition. L’application de la stricte proportionnelle aurait du nous donner 4 électeurs.

Prenant acte de ce non respect du pluralisme politique, le PCF a décidé de ne pas présenter de candidat(e). Malgré cette non participation au scrutin des sénatoriales dont les « dés sont pipés », les communistes vont poursuivre sur le terrain aux côtés des habitants et des élus locaux leur engagement pour le progrès social et économique.

Soutien à Anthony SMITH

Le PCF est aux côtés d’Anthony SMITH, des inspecteurs et inspectrices du travail et des travailleuses invisibles,

En avril, Anthony SMITH, inspecteur du travail et militant CGT, a demandé à un employeur d’une association d’aide à domicile de prendre des mesures de protection pour ses salariées contre le Covid 19, en particulier le port du masque,

Résultat : il a dans un 1er temps été suspendu de ses fonctions pendant 3 mois par le ministère du travail qui, dans un 2ème temps, a poursuivi son acharnement en le convoquant le 21 juillet en conseil de discipline !

Malgré une mobilisation inédite de 500 personnes, la sanction est tombée : mutation d’office à 200 kms du domicile d’Anthony qui peut impliquer la perte de ses fonctions d’agent de contrôle,

Avec cet agent sanctionné pour l’exemple, il s’agit bien de faire rentrer dans le rang l’ensemble d’un corps et le priver de son indépendance,

La décision revient à la ministre du travail qui, pour l’instant, maintient la sanction et, dans le même temps, impose le port du masque sur les lieux de travail ! CQFD

La mobilisation continue.

Le PCF exige dès maintenant, la réintégration d’Anthony dans ses fonctions et à  son poste.

POUR NOUS, L’URGENCE, C’EST LA SÉCURITÉ DE L’EMPLOI

Lancement de notre campagne nationale 

La pandémie a révélé l’échec des politiques d’austérité et de la course aux profits qui épuise la nature et sacrifie les êtres humains, à commencer par les femmes, au détriment de toute la société.

Le grand gagnant du plan « France Relance » présenté par le Premier ministre, c’est le capital. Ce sont les mêmes vieilles recettes néo-libérales de baisse des impôts qui est utilisé sans aucune garantie de développement de l’emploi ;

Le chômage et la précarité ne sont pas une fatalité ! Nous proposons d’engager une révolution sociale et écologique de la production en partant de l’emploi pour répondre aux défis de notre temps en imposant deux exigences :

–          Mettre l’argent de l’Etat, des banques, des entreprises au service de l’emploi et des services publics.

–          Créer un nouveau système garantissant une sécurité d’emploi et de formation.

Les communistes appellent à se mobiliser pour faire émerger les besoins  en matière d’emplois et en solidarité avec les salariés menacés par des plans de licenciement.

Décès de Jean BASTIN

Militant de la CGT depuis 1953 et membre de la commission exécutive de l’UD-CGT des Ardennes de 1971 à 1976, Jean Bastin adhéra au Parti communiste en 1972.Il y occupa vite des responsabilités départementales : membre du bureau fédéral à partir de  1974, secrétaire de 1978 à 1985.

Après cette date, il présida la commission fédérale du contrôle financier.

Des masques financés par la Sécurité Sociale

Après avoir décrédibilisé le port du masque, pourtant le principal instrument de protection collective, le gouvernement le rend obligatoire dans nombre de situations, en particulier en milieu scolaire ou de travail. Si, en milieu de travail, c’est à l’employeur d’assurer cette gratuité, les principes mêmes de la Sécurité Sociale devraient lui permettre de répondre aux autres situations: «Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins».

Les instances de la Sécurité Sociale ont-elles seulement été consultées avant les prises de position répétées des membres du gouvernement, en particulier de celui de l’Education Nationale, contre cette gratuité ? Il s’agit là d’un déni démocratique mais aussi d’une prise de risque du gouvernement sur l’amplification d’une 2ème vague.

Pour la prévention aussi, nous devons nous réapproprier la Sécurité Sociale !

Le Conseil Régional du Grand Est, le Conseil Départemental des Ardennes vont offrir des masques l’un aux lycéens, le second aux collégiens. Si l’on ne peut que se féliciter de ces mesures pour les bénéficiaires, on doit logiquement aussi s’inquiéter de ces collectivités qui se substituent à d’autres financeurs et se demander si elles ne préfèrent pas un coup de publicité à l’utilisation de leurs ressources financières pour une vraie politique de solidarité : la gratuité des transports, une politique de tarification sociale de la restauration scolaire …

Une rentrée scolaire sous le signe du bricolage et de l’austérité !

Soulagement avec l’impression d’un retour à la vie normale, joie de revoir les copains, inquiétude devant les risques de contamination (surtout des parents!), angoisse de reprendre collège ou lycée où l’on se sent en difficulté, encore plus après le confinement …., les sentiments liés à cette rentrée scolaire sont sans doute encore plus variés que les autres années.

Le protocole sanitaire mis en place en août réussit le tour de force d’être à la fois peu protecteur et inapplicable. Il a surtout pour objet de pouvoir rejeter la responsabilité sur les chefs d’établissement et les collectivités territoriales en cas de contamination.

Surtout, le confinement a mis au grand jour les inégalités sociales, culturelles entre ceux qui pouvaient s’appuyer sur le bagage scolaire de leurs parents et des conditions matérielles adéquates comme ordinateur et internet à disposition et les autres, laissés à l’abandon, malgré le dévouement des enseignants.

Et rien n’est prévu pour permettre le rattrapage, des enseignants en plus pour permettre de réduire les groupes classes : dans les collèges et les lycées qui accueillent entre 18 000 et 20 000 élèves supplémentaires en cette rentrée, il y a 440 postes d’enseignants en moins selon le SNES-FSU.

Plus fondamentalement, face à cette crise, Macron et son gouvernement proposent une réponse simple, traduite par la réforme Blanquer : en finir avec l’objectif d’égalité. Le PCF veut au contraire construire un changement radical de politique, pour construire une école commune, pour toutes et tous : une école gratuite dans laquelle les enfants sont à égalité, faisant le pari que tous les jeunes sont capables d’atteindre un haut niveau de formation, de culture et de savoir, permettant à toutes et tous de maîtriser leur destin, individuel et collectif.

Lettre de Sylvain DALLA ROSA, Conseiller municipal, au Président du Conseil Départemental

« Monsieur le Président,

Lorsqu’on évoque le budget du Conseil départemental, le montant de la politique sociale est probablement la dépense la plus élevée. Cette solidarité à l’égard des plus démunis est légitime. C’est particulièrement vrai pour le financement du Revenu de solidarité active (RSA). Vous avez annoncé, pour 2020, une provision financière de près de 63 millions d’euros pour financer cette prestation aux allocataires ardennais. Or, selon vos propos (le 03//12/2019), seulement 60% de cette somme est compensée par l’État. Celui-ci a, en 2004, transféré la distribution de cette prestation aux départements avec l’engagement de financer à l’euro le montant du RSA. Comme il est malheureusement de coutume cette promesse n’a pas été tenue.

Trois conseils départementaux dans la même situation ont poursuivi l’État au Tribunal administratif. Celui-ci vient (le 29 juin dernier) de donner raison aux élus de ces départements et l’État vient d’être condamné à verser au total 87 millions aux trois départements correspondant à la hausse du RSA entre 2013 et 2017. D’ores et déjà plusieurs autres départements envisagent de saisir à leur tour le Tribunal administratif. Je suggère que vous en fassiez autant pour le département des Ardennes.

Souhaitant que vous preniez en compte cette proposition. »

Journée d’été du PCF à Malo les Bains

Environ 300 camarades dont 3 Ardennais ont participé à cette séquence qui habituellement se déroule sur 3 jours. Dans ce contexte sanitaire inédit ce fut un grand succès.

Nous remercions les camarades du Nord pour cette organisation particulière, les contraintes étant considérables.

Comme les cocos savent le faire, des ateliers divers et riches d’enseignement ont rythmé cette journée : une vingtaine en tout.

L’allocution de Fabien Roussel a été très offensive.

Un temps fort est prévu le 10 octobre sur l’emploi.

Un débat a eu lieu avec Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, sur le mode de production du XXIème siècle. Une journée d’action syndicale est prévue le 17 septembre sur l’emploi également.

Patrick Le Hyaric est intervenu concernant l’achat du bon de soutien pour la fête de l’Humanité.

Nous vous encourageons vivement à l’acheter, le montant est de 25€ dont 5€ seront reversés au Secours Populaire. L’achat de ce bon vous permettra d’ailleurs de recevoir un très beau hors-série de l’Humanité sur l’histoire de la fête.

Le montant des bons de soutien achetés pourra être défiscalisé. Chèque à l’ordre de : L’Humanité en partage

Cette journée s’est terminée par un repas fraternel Ch’ti !

Après une période inédite, rencontrer des camarades de tous horizons a été un moment apprécié de tous : heureux de nous retrouver dans une dynamique constructive et combative.

Corine POSTAL

Vignette disponible à la Fédération du PCF 

18 rue de l’Arquebuse 08000 Charleville-Mézières

Lundi  et mardi : 13h00 – 18h00

Mercredi : 13h00 – 17h00

Jeudi : 9h00 – 12h00 / 13h00 – 17h00

Vendredi : 13h00 – 18h00