Après les bravos, il faut des euros !

Le PCF alerte depuis longtemps sur la situation dramatique des hôpitaux : les parlementaires communistes avaient engagé fin 2018 un tour de France des hôpitaux (Hubert Wulfranc était venu à l’hôpital de Charleville-Mézières) et ont déposé une proposition de loi à l’automne dernier, fruit des rencontres et traduisant la nécessité d’un le plan d’urgence pour l’hôpital public. L’épidémie est passée par là : c’est grâce aux soignants que l’hôpital a pu, envers et contre le système, prendre en charge convenablement les malades ! A Mulhouse, le Président de la République avait vanté le système public hospitalier « quoi qu’il en coûte ». Il a vite oublié ses propos ! Les revendications portées par le personnel et leurs organisations depuis plus d’un an doivent être satisfaites : des lits, des postes supplémentaires, des revalorisations salariales, car c’est l’avenir de l’hôpital public qui est en jeu.

La pénurie hospitalière est une réalité dans notre département, comme ailleurs. Pour ne donner que quelques exemples, la cardiologie interventionnelle, promise à Charleville-Mézières ne voit toujours pas le jour alors qu’il n’y a plus de cardiologie publique à l’hôpital de Sedan. Ces équipements sont pourtant indispensables pour une bonne prise en charge des infarctus du myocarde en 2020 ! Le CMP (centre médico-psychologique) de Nouzonville est menacé. A Fumay, les soins urgents sont renvoyés vers le 15 et quelques jours avant le confinement, les infirmières du SMUR étaient en grève. Elles accumulaient les heures supplémentaires et ne pouvaient, ni se les faire payer, ni les récupérer … Alors on se mobilise toutes et tous le 16 juin pour l’hôpital public et les EHPAD !