Intervention de la JC au repas des vétérans du 2 février

Il y a 1 an, s’est reformé le Mouvement des Jeunes Communistes de France dans notre département des Ardennes. Aujourd’hui, forte de plus de 50 adhérents, de plus de 50 militants convaincus et déterminés, la JC redonne l’espoir de jours meilleurs pour les jeunes ardennais.

En France, la Jeunesse Communiste se mobilise partout face à ce capitalisme toujours plus destructeur, face à cette bourgeoisie toujours plus motivée à détricoter les conquis sociaux et à faire son profit sur le dos des travailleurs. Ces conquis arrachés après de longues luttes que nous n’oublierons jamais.

Tout comme le grand Parti Communiste Français, la Jeunesse Communiste entre dans sa 100ème année. Cent ans de lutte auprès du Parti Communiste, cent ans de lutte auprès de la CGT, cent ans de lutte auprès de la CNL, cent ans de lutte auprès de l’ARAC, cent ans de lutte auprès de notre journal l’Humanité, cent ans de lutte auprès des travailleuses et des travailleurs.

La Jeunesse Communiste a toujours été au front pour combattre la classe exploiteuse, le fascisme et la guerre. Grâce à vous, aujourd’hui cet héritage révolutionnaire traverse nos esprits. C’est pourquoi au nom de la Jeunesse Communiste des Ardennes, je tiens à vous dire que nous défendrons ces 100 ans de lutte, ainsi que nos racines.

Vaillants de 2020, nous sommes fils de montagnards, fils de la 1ère République et de la constitution de 1793, fils de Robespierre, de Saint-Just et de Babeuf. Fils de la grande république sociale qu’ont défendu les révolutionnaires du XIXe siècle. Fils de Blanqui, nous sommes, tant le Parti Communiste que la Jeunesse Communiste, les héritiers des communards. Les héritiers de 36 et du maquis, de tous les résistants, de tous les Jeunes Communistes morts pour la liberté en Espagne comme en France. Fils de Rol Tanguy, de Guy Moquet, de Duclos, de Thorez. Fils du programme des jours heureux. Fils de 68, de 95. Et j’en passe.

Jamais, Jamais, Jamais nous ne renieront cet héritage, nous le connaissons et le défendons.

Pour un prolétariat uni, la jeunesse doit s’inscrire pleinement dans la lutte ! Lycéens, étudiants et jeunes travailleurs doivent se lever et se lèveront face aux réformes mortifères des gouvernements successifs. Voilà ce que certains appellent la démocratie. Entre la droite réactionnaire et la gauche sociale-libérale, le vote communiste est le seul vote possible.

Pour finir, dans sa perspective internationaliste la jeunesse communiste défendra corps et âme, les républiques populaires et démocratiques tant en Amérique du Sud, en Afrique qu’en Asie. Notre amour de la partie s’allie parfaitement à notre internationalisme sans faille. Nous ferons toujours le choix de ce qu’ils appellent dictature face à ce qu’ils nomment démocratie si la première est du prolétariat et la deuxième de la bourgeoisie.

Merci à vous, merci pour toutes vos conquêtes, toutes vos luttes, tous vos jours de grèves.

Aujourd’hui nous nous battons pour le retrait de la réforme des retraites. Demain nous fêterons l’avènement d’une société nouvelle !!!

Ces sur les mots de Krasucki que je terminerai, dans son livre Syndicats et lutte de classes il écrivait :

« Aimer la classe ouvrière, combattre pour elle de tout l’élan dont on est capable, cela ne demande pas l’aveuglement, mais la lucidité. C’est apprendre à le faire bien pour la conduire non à la défaite, mais au succès.

Nul n’est plus riche de sentiments élevés que ceux qui s’y consacrent, sinon comment le pourraient-ils ? Mais nul ne réagit aussi vivement lorsque l’on prétend opposer ces sentiments à la raison et à la connaissance sans lesquelles ils sont voués à l’enfer des bonnes intentions.

Et s’il n’y a rien de plus beau, de plus digne d’être vécu que cette vie-là et ce combat, c’est parce que son but est grand et qu’il y faut tout à la fois le cœur et l’intelligence. »

C’est bien pour cela que la JC est indispensable, sa beauté réside dans son indépendance. Elle se doit de former les futurs militants et les futurs cadres de toutes les organisations révolutionnaires et communistes citées plus tôt qu’elles soient politiques, syndicales ou associatives.

Discours de notre Secrétaire Fédéral Esteban EVRARD au repas des vétérans du Parti Communiste.