Des actions répressives, faute de débat

Des militants CGT de Nouzonville ont été verbalisés lors d’une distribution de tracts. De plus, pour avoir collé des autocollants sur des panneaux, l’Union départementale CGT 08 s’est vu infliger une amende de 426 euros Enfin, lors d’une opération de communication des cheminots, en gare de Charleville-Mézières, la direction a fait appel à un huissier afin de faire un constat.

La série se poursuit avec le gazage de manifestants le jeudi 9 janvier : alors que le cortège était arrivé place de l’hôtel de ville et s’apprêtait à se disperser, la police a barré les 2 issues, suite à des échanges verbaux quelque peu vifs, les forces de l’ordre ont gazé les manifestants sans sommation.

Force est de constater que le gouvernement ne répond à la contestation de la réforme des retraites que par le mépris et la violence, les actions syndicales sont considérées comme des délits, font l’objet de contraventions, de sanctions de droits commun, une façon bien commode d’esquiver le débat politique de fond sur la réforme.

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